L’ancien maire leur avait promis l’impossible, un pylône Free Mobile “haut comme un immeuble de 7 étages” arrive au grand dam des riverains
Les riverains d’un quartier de Wasquehal sont consternés, Free Mobile prévoit d’y ériger une antenne. La mairie ne peut rien faire malgré sa décision de ne plus construire aucun bâtiment dans la zone.
“Gérard Vignoble nous avait juré que rien ne serait construit dans le quartier, c’est pour cela que les taxes foncières sont chères,” c’est la douche froide pour les riverains d’un quartier pas comme les autres de Wasquehal, commune située dans le département du Nord. Malgré les promesses de la municipalité, Free Mobile prévoit bien d’implanter un pylône de 24 mètres de hauteur au Grand-Cottignies afin d’améliorer sa couverture 3G, 4G et 5G.
Contactée par La Voix du Nord, la mairie confirme qu’aucune structure ne peut être construite dans cet endroit, sauf dans les cas où elle ne peut agir : “C’est un délaissé coincé entre le centre commercial et la bretelle d’accès à la voie rapide. Et justement c’est ce genre d’endroits que ciblent en priorité les opérateurs. On a été mis devant le fait accompli. Légalement, l’opérateur est dans son droit, on n’a pas notre mot à dire. Quand on tente de s’opposer à ce genre de projets, la justice donne raison aux opérateurs”
Face à ce projet d’implantation, un collectif a été créé. Après avoir lancé une pétition reccueillant plus de 350 signatures, celui-ci prévoit de la soumettre à une vingtaine de responsables politiques. Une manifestation a d’ailleurs été organisée le week-end dernier. La mairie est favorable à une rencontre entre Free Mobile et les riverains réfractaires. Ceux-ci craignent pour la valeur des biens immobiliers et dénoncent une pollution visuelle. Quand certains refusent une installation aussi” haute qu’un immeuble de sept étages”, d’autres critiquent déjà la future dalle de béton nécessaire à l’installation du mât, ce qui va “supprimer des surfaces infiltrantes”. Le site choisi appartient à la Métropole européenne de Lille. La plupart des opposants déplore l’absence d’information et de concertation.