5G : les opérateurs déploient timidement les sites d’expérimentation, Orange est loin devant et Free Mobile stagne
Durant le mois de février 2020, les opérateurs ont déployé 12 nouvelles stations expérimentales pour la 5G.
La 5G est l’enjeu de l’année pour les quatre opérateurs français, tous candidat aux enchères qui se tiendront en avril prochain, pour un lancement commercial cet été. L’ANFR a publié la semaine dernière le bilan du déploiement 4G pour le mois de février 2020, où Free a pris la première place en terme de déploiement. On y apprend également le nombre de stations expérimentales 5G autorisées par l’Autorité. Un mois assez calme en terme de nombre de stations déployées, qui avance lentement depuis plusieurs mois.
Orange toujours premier, Free en retrait en mars
Ce sont donc 12 nouvelles stations qui ont été déployées durant le mois de février 2020 par l’ensemble des opérateurs. Pour rappel, lors du mois de janvier, 18 nouveaux supports ont été autorisés et 9 en décembre dernier. Ainsi, au premier mars 2020, on compte un total de 459 stations expérimentales 5G activées en France.
Concernant le détail pour chaque opérateur, Orange conserve son énorme avance en ajoutant 6 nouvelles stations à son parc durant le mois de février pour un total de 344 supports. SFR quant à lui en intègre 3 nouvelles stations, et Bouygues fait de même. Free quant à lui reste au même nombre de stations expérimentales que le mois dernier, soit 9 sites. A noter cependant que Free l’opérateur de Xavier Niel a commencé à déployer ses stations de test durant l’été dernier. Free a également signé début septembre un accord stratégique avec Nokia, 1er équipementier européen, pour le déploiement de son réseau 5G en France mais aussi en Italie. De quoi, en amont, mener des tests en duo et appréhender au mieux cette nouvelle technologie. Rappelons également que Free a commercialisé pour la première fois des smartphones 5G durant le mois de février, comme Orange et SFR avant lui.
Pour rappel, pour la 5G, Orange a déjà signé un partenariat avec Nokia et Ericsson, tandis que Bouygues et SFR attendent notamment de savoir s’ils pourront utiliser les équipements de Huawei. Les deux opérateurs négocient avec l’Etat au sujet d’une indemnisation si les équipements du fabricant chinois ne sont pas autorisés.