Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms : la Freebox Pop frappe fort, Canal+ reconnaît son arnaque, B&You prend les devants…
Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs …
4 juillet 2011 : Bouygues Telecom lance sa marque low-cost B&You avant l’arrivée de Free Mobile
Retour en 2011. La concurrence est alors féroce sur le marché du téléphone mobile, après la bataille de la TVA et avant l’arrivée de Free Mobile. Le 4 juillet de la même année, Bouygues Telecom décide de passer à l’offensive frappant un grand coup. L’opérateur lança B & You, une nouvelle marque distribuée uniquement sur Internet, proposant deux forfaits très agressifs.
5 juillet 2016 : Iliad va pouvoir faire son entrée sur le marché du mobile en Italie
En plein été 2016, Iliad a signé un accord avec les groupes Hutchison et VimpelCom, dans le cadre du projet de fusion de leurs filiales H3G et Wind, afin d’acquérir les actifs composant l’ensemble de remèdes proposé à la Commission Européenne dans le contexte du processus d’examen de cette fusion.
Cet ensemble de remèdes allait permettre au Groupe Iliad de proposer des services mobiles compétitifs et de devenir le quatrième opérateur de réseau mobile disposant d’une couverture nationale. On connaît la suite.
7 juillet 2015 : le forfait mobile Free devient la première offre sans engagement à moins de 20€/mois incluant le roaming depuis tous les pays de l’Union Européenne
Si Free a été le 1er opérateur à inclure dès 2013 le roaming depuis un pays d’Europe dans un forfait à moins de 20€/mois sans engagement, l’opérateur a ensuite constamment enrichi ses « Pass Destination » en incluant d’autres pays. Le 15 juillet 2015, il les a étendu à tous les pays de l’Union Européenne sans surcoût. Le forfait mobile Free comprenait alors les appels illimités depuis le pays de l’UE vers ce même pays et vers la France métropolitaine 35 jours par année civile et par pays de l’UE . Mais aussi les SMS/MMS illimités et l’internet mobile en 3G jusqu’à 3 Go/mois (décompté de l’enveloppe Internet du Forfait Free) 35 jours par année civile. Il en allait de même pour les communications reçues qui sont incluses dans le Forfait mobile Free. La fin des frais d’itinérances dans toute l’Union européenne a quant à elle été actée par Bruxelles en juin 2017.
7 juillet 2020 : lancement de la Freebox Pop
Déjà deux ans pour la petite dernière de Free. Le 7 juillet 2020 avait lieu une keynote exceptionnelle, dans les jardins du siège d’Iliad pour présenter le nouveau né des offres Freebox : la Pop. Après des mois de retard, cette nouvelle box était attendue au tournant et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas déçu. En plus d’un prix assez concurrentiel, on retrouvait pour la première fois des débits partagés, une toute nouvelle interface TV désormais bien connue du nom de Oqee, un répéteur WiFi inclus… Il y avait du choix ! Sans oublier l’un des avantage les plus attirant pour un client Free et Free Mobile : la possibilité d’avoir un forfait (à l’époque 4G) illimité pour 9.99€/mois.
En plus de cette présentation, Xavier Niel en avait profité pour présenter le tout nouveau service Free Ligue 1 qui serait lancé le mois suivant et d’annoncer une grosse mise à jour pour toutes les Freebox, qui boostera leur WiFi. Le lancement de la Freebox Pop a également marqué la fin de deux offres , du moins en terme de commercialisation : les Freebox One et Crystal. Un début d’été 2020 très chargé pour Free. Si vous voulez revoir le lancement de cette box, voici le replay :
10 juillet 2020 : Canal+ reconnaît sa culpabilité de vente forcée
Carton rouge pour Canal+. Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné le mercredi 10 juillet 2020 la filiale de Vivendi pour “vente forcée”, laquelle écope d’une amende comprise entre 3 et 5 millions d’euros. Assez rare pour le noter, cette décision a été rendue dans le cadre d’une procédure de « plaider-coupable ». En somme, le groupe dirigé par Maxime Saada a lui même reconnu sa culpabilité en avouant avoir été auteur de « ventes sans commande préalable ». Canal+ évitait ainsi un procès et acceptait directement la condamnation.
Dans le détail, l’affaire a commencé en décembre 2017: Canal+ a commencé à informer ses clients ayant au moins 1 an d’ancienneté, de la modification à venir de leur offre. A compter de février 2018, ces derniers bénéficieraient de l’abonnement Canal+ ou Canalsat dans leur abonnement moyennant 2 à 5 euros de plus par mois. Ces derniers pouvaient alors conserver leur offre “en faisant la démarche de refuser la nouvelle offre”, explique le tribunal de Nanterre lequel a jugé que “cette pratique commerciale consistant à placer les clients dans l’obligation de refuser une offre pour ne pas avoir à payer le montant correspondant à celle-ci, constitue une vente forcée.