Free décolle pour une opération “dérisquage” de la 5G
L’opérateur de Xavier Niel donne de sa personne pour vérifier que le réseau 5G ne perturbe pas l’avionique des hélicoptères.
Pour dérisquer la 5G, Free retrousse les manches et sort l’hélicoptère. L’opérateur a en effet été sollicité par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) et a mis à contribution les équipes d’ingénierie radio de Free Mobile pour conduire une série de tests permettant de vérifier que la 5G ne perturbe pas l’avionique des hélicoptères.
Ces travaux ont été réalisés en juin dernier à Cazaux, en coopération avec la DGA Essais en vol, un centre d’expertise et d’essais de la Direction générale de l’Armement. Free explique que ces tests de “dérisquages” ont été préparés en amont pour identifier les trajectoires les plus exposées aux ondes émises par une antenne 5G. Une antenne qui appartenait donc au réseau Free Mobile.
Afin de réaliser les mesures nécessaires, un hélicoptère de gendarmerie s’est ainsi approché à 150 mètres de l’antenne pour simuler une exposition maximale. Le véhicule embarquait un smartphone 5G afin de réaliser plusieurs tests et de nombreuses mesures, à différentes altitudes. Forte heureusement pour le pilote et les personnes dans l’hélicoptère, aucune perturbation n’a été détectée sur l’équipement de l’hélicoptère.
“Ces tests de sécurité constituent la 1ère étape d’une étude détaillée visant à démontrer que la 5G n’a pas d’impact sur l’altimétrie des aéronefs” explique Free. En effet, le déploiement de la 5G près des aéroports est actuellement soumis à des restrictions, qui pourraient être levées si cette étude apporte des résultats rassurants.