Mobile : le marché français passe à la vitesse supérieure, porté par Orange, Free, SFR et Bouygues
Dans son observatoire des marchés des communications électroniques publié hier, l’Arcep fait état d’une accélération de la croissance du marché au deuxième trimestre, la plus forte relevée depuis fin 2014.
Au 30 juin 2017, le nombre de cartes SIM qui circulent (hors MtoM) en France s’élève à 73,5 millions, en hausse de 2,2% (+1,6 million) sur un an, une première depuis la fin de l’année 2014. « La croissance trimestrielle (+460 000 cartes) est majoritairement portée par celle du marché post-payé (+515 000), soit une augmentation plus importante qu’au deuxième trimestre 2016 (+340 000) », informe à ce propos le régulateur. Néanmoins, cette hausse s’accompagne, ce trimestre, d’une baisse modérée du nombre de cartes prépayées (-55 000 contre), dont le recul se poursuit depuis le début de l’année 2012, signe de la tendance des consommateurs à se diriger vers des offres de forfaits.
A noter que le nombre de cartes actives s’élève à 70,9 millions soit 96,5% du nombre total de cartes, «ll s’est accru sur un rythme plus élevé (+1,8% en un an) que les cinq trimestres précédents grâce à la croissance plus importante du nombre de forfaits et malgré la diminution de la proportion de cartes prépayées actives (76,4%, -4,7 points en un an). »
Une croissance essentiellement due aux quatre grands opérateurs
L’Arcep constate également que « la croissance de cartes SIM provient à la fois des opérateurs de réseau et des opérateurs virtuels». Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free représentent 68% de l’accroissement du nombre de cartes, soit 310.000 cartes SIM supplémentaires. Après deux trimestres de baisse, les opérateur virtuels (MVNO) augmentent quant à eux de 150.000 unités sur le deuxième trimestre et représentent au 30 juin 10,7% de part de marché, soit 7,6 millions d’unités.
Enfin, le nombre d’abonnés sans engagement ne cesse de grimper (+5,0 points en un an), « plus de deux forfaits commercialisés en métropole sur trois (67,5%) sont ainsi libres d’engagement et cette proportion atteint 72,3% sur le marché résidentiel».