Le Maire d’une commune du Val-de-Marne ne donnera plus aucune autorisation d’installation d’antenne à Free
La commune de Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne n’est plus du tout en accord avec l’opérateur Free. En effet, le maire de la commune, Sylvain Berrios, qui n’est pas d’accord avec la façon dont se déroule l’installation des antennes de l’opérateur dans sa commune, a pris des décisions extrêmes, comme en fait part Le Parisien. Ainsi, il ne donnera plus aucune autorisation d’installation d’antenne Free sur le domaine public.
"Je fais retirer les antennes existantes"
Il lance ainsi "je mets fin dès que possible aux conventions que nous avions déjà et je fais retirer les antennes existantes". Une situation qui résulte d’une antenne de l’opérateur, installée dans une copropriété, ayant entraîné la colère des riverains, alors qu’elle n’était pas encore mise en fonction.
Le Maire explique que "Free agit sans les respecter, il faut une harmonie dans le développement, un travail avec la commission des ondes. Cet opérateur décide de s’installer où il veut et attaque au tribunal quand on s’oppose. Il n’est pas question de les laisser agir en cow-boys, en voyous. Jamais nous n’avons eu à faire à des attitudes pareilles avec les autres opérateurs, qui respectent l’esprit de la commission."
"Toutes les décisions des tribunaux nous ont été favorables jusqu’à présent"
De son côté, l’opérateur répond qu’il est dans l’obligation d’étendre son réseau. "Nous déplorons l’arrêt des commissions et le manque d’explication pour le refus du site dans le vieux Saint-Maur. Nous regrettons également les escalades juridiques que nous impose l’entêtement de la ville, d’autant que toutes les décisions des tribunaux nous ont été favorables jusqu’à présent."
Le Maire termine en parlant du stade des Corneilles, où l’autorisation court jusqu’au 1er juillet. "Nous la retirerons dès que la convention sera arrivée à son terme".
Dans une autre commune, à Fontenay-sous-Bois, les opérateurs rencontrent aussi des difficultés. La ville a donc créé une commission des ondes, qui se réunit plusieurs fois par an pour communiquer "en toute transparence" avec les habitants. Les opérateurs peuvent y présenter leurs projets d’implantation. Ainsi, "sans bloquer les implantations, ce qui n’est pas permis par la loi, nous discutons avec Free pour trouver le meilleur lieu, qui ne doit pas être à moins de 100 mètres d’une école ou d’un lieu public recevant des enfants", explique le directeur de cabinet Jean-Jacques Joucla.