Free : “il n’existe pas de collecte sur nos réseaux, pas plus qu’il n’y a d’obligation d’obéir à l’Etat”
Une nouvelle note, extraite par Edward Snowden des archives de la NSA évoquerait une relation entre la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) et l’opérateur français Orange. Cet institut disposerait d’un accès libre et total aux réseaux France Télécom, et aux flux de données qui y transitent.
Alors qu’Orange est directement mis en cause, les autres opérateurs donnent leurs versions. Interrogé sur l’accès hors cadre légal aux données transitant sur les réseaux SFR par Le Monde, Nicolas Chatin, porte parole de l’entreprise à indiqué que : "Notre entreprise n’est pas concernée par des recueils d’informations non encadrés transitant sur nos réseaux [...], toutes les opérations consistant à fournir de l’information à des services de l’Etat sont complètement encadrées par la loi."
"Côté obligations légales, SFR n’a aucun contact avec la DGSE" à terminé Mr Chatin, sans répondre sur l’utilisation par les services français, du réseau international de SFR, notamment au Maroc, au Mali, au Gabon ou en Mauritanie, des zones stratégiques pour la DGSE.
Du côté de chez Free, Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, à indiqué que : "il n’existait pas de telle collecte sur les réseaux, pas plus qu’il n’y avait d’obligation d’obéir aux injonctions des services de l’État ou de pratique de chantage de la part de ce dernier".
Interrogé ensuite sur d’éventuelles contraintes imposées par les services secrets français ou israéliens lors d’investissements de Free à l’étranger, notamment en Afrique du Nord, Maxime Lombardini à assuré que "les communications illimitées vers le Maghreb, c’est vraiment à 100 % un choix commercial, comme les 120 autres destinations".
Bouygues Télécom pour sa part, se refuse à tout commentaire.