L’internet mobile, un facteur de croissance ?
En 2009, la dépense des français dans le domaine du téléphone et d’internet a été moindre. Ce qui n’est pour autant pas le cas de l’internet mobile. Avec l’arrivée des Smart Phones l’accès internet depuis son mobile va booster la croissance.
Cependant, il convient d’améliorer au plus vite les réseaux. Devant une demande massive pour ces nouveaux services, il est important de passer très vite au très haut débit.
Du bout du doigt, les données multimédias représentent 80% du trafic sur les réseaux mobiles européens mais concernent seulement 10% des recettes des opérateurs. Avec l’arrivée de l’Iphone et l’IPad, le trafic multimédia est une manne pour les opérateurs mobiles. Depuis presque n’importe où, le téléphone portable est devenu un outil multitâche, incontournable dans la vie quotidienne.
Et pourtant, le secteur boursier des télécom peine à décoller au regard de leur indice de référence. D’un côté, il existe un secteur porteur de créativité et d’embauche et de l’autre, les investisseurs sont plutôt craintifs. Le modèle économique des télécoms n’est peut être plus adapté, il est plus souvent considéré comme un équipementier réseaux et subit une régulation forte et contraignante… Autre facteur, la baisse des terminaisons d’appels inquiète les investisseurs.
Dans le même temps, le secteur de la téléphonie mobile serait arrivé à sa maturité en Europe. L’abonnement n’est plus un facteur de croissance. Reste la pépite de l’internet mobile qui continue à progresser et qui profite surtout au géant Google et Facebook ou aux spécialistes du multimédia mobile comme Apple. Le Smart Phone est donc la clef du renouveau et des dividendes. En retard, les opérateurs tentent de développer leurs propres applications, misent sur du contenu audiovisuel attractif et retransmettent la Ligue de football. Mais ces petites initiatives ne suffisent pas car cela rapporte peu. D’autant que le volume des fichiers multimédias dans le monde devrait doubler chaque année entre 2009 et 2014 (étude Cisco). Les investissements à réaliser sont colossaux.
Les opérateurs cherchent à faire évoluer leur modèle économique, certains envisagent de facturer le service au ratio de la qualité ou encore taxer Google ou Facebook.
Source Le Journal des Finances