Un collectif exige le démontage d’une antenne Free Mobile fraîchement installée
Un collectif de riverains exige le démontage et le déplacement d’une antenne-relais fraîchement installée par Free. Une pétition a d’ailleurs récolté plus de 1 200 signatures.
Début août, des habitants de Figeac se disaient “sonnés” à la suite de l’implantation d’une antenne Free Mobile. Soulignant que tout était allé très vite, ils avaient dénoncé une “verrue” dans un secteur classé, en parlant du pylône de 30 mètres de haut ayant pris place près du stade du Calvaire, mais également pointé du doigt la proximité d’habitations, d’un collège et d’un lycée. “Pourquoi implanter une telle antenne si près des maisons ?”, “On développe le principe de mutualisation des pylônes, pourquoi ce n’est pas le cas ?”, continuent de s’interroger les opposants.
Regroupés au sein d’un collectif “Rentrez vos antennes 46”, ils ont ainsi lancé une pétition pour réclamer le démontage et le déplacement de l’installation “dans un lieu moins sensible”. Celle-ci a recueilli plus de 1 200 signatures.
Une rencontre avec le maire toujours attendue
Avec pour but de faire entendre sa voix, le collectif a par ailleurs organisé une mobilisation samedi matin sur le marché de Figeac et souhaite une rencontre avec le maire. “Nous lui avons fait une demande début août et nous attendons toujours”, déplore Olivier Rabatel, membre du collectif, notant également avoir “reçu de la mairie une invitation à une réunion publique prévue le 6 octobre en présence de l’opérateur” et “dans le même temps, une lettre d’annulation de cette même réunion”. De son côté, André Mellinger, le maire, indique que la réunion n’a pas été annulée, mais reportée, et qu’elle est souhaitable pour répondre aux inquiétudes des riverains.
“Le collectif veut d’abord un rendez-vous uniquement avec le maire pour lui faire part de ses interrogations et de ses craintes. On ne veut pas d’un exposé technique de l’opérateur qui va nous expliquer que les mesures d’onde sont conformes avec la loi”, insiste toutefois le collectif.
Source : Media7