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L’alibi Free Mobile pour justifier les pertes d’emplois commence à battre de l’aile : SFR ne licencie pas à cause de Free
Mais il semble que cette stratégie ait un seul défaut, à savoir que Free Mobile n’est qu’un prétexte pour pouvoir licencier tranquillement, sans avoir à se justifier auprès des pouvoirs publics. La Tribune révèle en effet que le plan social de SFR, qui pourrait supprimer jusqu’à 2000 emplois selon les syndicats, n’a en réalité aucun rapport avec l’arrivée de Free dans le mobile. La CFE-CGC indique en effet que d’après ses sources, «la société Algoé (un cabinet de conseil en management) travaillerait depuis 18 mois sur un accompagnement des salariés en vue de la réorganisation de SFR, bien avant l’arrivée des premières offres de Free Mobile. » et d’ajouter que « comme Free ne peut plus être un prétexte crédible eu égard à la profitabilité persistante de SFR, désormais la direction communique que le PDV est nécessaire à la seule fin de la réorganisation de l’entreprise »
Fin août, Xavier Niel, le fondateur de Free, avait lancé « nos concurrents ont versé 5,5 milliards d’euros en dividende ou rachat d’actions depuis l’arrivée de Free Mobile. Je ne vois pas de sociétés en difficultés. Elles pratiquent des licenciements boursiers si elles le souhaitent. ». Les évènements semblent donc lui donner raison, et les prochaines annonces de licenciements dans le secteur des télécoms seront certainement regardées avec un autre œil.
Source : La Tribune
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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