Pour rappel, depuis le 10 avril, Free déploie des bornes interactives (distributeurs de cartes SIM) dans les réseaux Mag Presse et Maison de la presse, réseaux dont certains buralistes font partie. « Les bornes sont installées dans les établissements contre un loyer annuel, sans rémunération sur les transactions. La rémunération est réduite à un loyer annuel d’environ 450 à 850 euros, complètement déconnecté des ventes réalisées » dénonce la fédération.
Partant de ce constat, elle rappelle que d’autres bornes existent déjà dans le réseau (bornes PMU, Nickel…) et qu’elles « entraînent une rémunération pour chaque opération », contrairement à celles de Free. .«Le réseau doit se poser des questions importantes : Nous délivrons déjà de nombreux produits à commission peu rémunératrices, mais qui engendrent un flux important dans le réseau, mais là ce partenariat avec Free réduit le rôle des buralistes à de simples loueurs d’espace ». Autrement dit, pour la fédération, Free dépasse les bornes…
Des fonctions inactivées qui ne sont pas du goût de tout le monde ?
La Fédération craint entre autre que de nouveaux services soient ajoutés, sans contrepartie financière, en expliquant « qu’il n’est pas impossible que sur cette borne, soient implantés d’autres produits, sans rémunération », avant de conclure que « ce projet met en péril la pérennité de nos activités de dématérialisation ».
La palissade est tombée récemment, laissant apercevoir les couleurs de Free. Comme à son habitude, Free a réalisé de nombreux travaux tant dans l’aménagement intérieur que dans la décoration extérieure. L’opérateur ne l’a pas encore annoncé officiellement, mais le Free Center de Montpellier devrait ouvrir ses portes et accueillir les premiers abonnés et/ou futurs abonnés, à partir de mardi 3 juin à 10h. Le Free Center est situé Place de la Comédie, à la place du magasin New Man.
Comme chaque mois, certaines chaînes seront offertes aux abonnés Freebox durant le mois de juin. Free vient d’annoncer aujourd’hui que ce sera le cas de la chaîne jeunesse Boomerang, qui sera disponible en clair sur le canal 112 de Freebox TV du 1er au 16 juin.
Durant cette période, vous pourrez ainsi retrouver s les héros de dessins animés tels que les Looney Tunes, Tom& Jerry, Garfield, la Panthère Rose ou encore M. Bean. A noter également qu’à l’occasion de la fête des pères, Boomerang proposera une programmation spéciale le 15 juin, avec entre autres :
A 9h00 : Le film « Comme chiens & chats »
A 13h55 : Le film « Le petit dinosaure »
A 10h15 : “ça Boom – special Mr Bean”
A 18h25 : “ça Boom – special Bugs Bunny”
Comme d’habitude, pour bénéficier de cette mise en clair, vous n’avez aucune manipulation à réaliser, il suffira de vous rendre sur le canal 112 de Freebox TV du 1er au 16 juin.
C’est une photo plutôt insolite qu’a publié Powerfree sur Freezone. En faisant les puces situées au bord du canal de l’Ourcq dans le 19ème arrondissement de Paris, il a eu la surprise de découvrir sur une étale une Freebox HD complète (modem, boitier TV, modem et télécommande).
Il sera cependant difficile de trouver un acquéreur puisque cette Freebox ne synchronisera pas et ne sera donc d’aucune utilité. Même en ce qui concerne le boitier TV, il est risqué de tenter de le brancher à votre domicile. Tout d’abord, sans l’option multi TV, il ne fonctionnera qu’en alternance avec votre premier boitier, mais surtout, Free peut reconnaitre tout matériel connecté à son réseau, grâce à l’adresse MAC. S’il s’agit d’un matériel volé, l’acquéreur pourrait avoir des problèmes.
Le titre du groupe Iliad s’envole en Bourse à 239,50 euros
Iliad enchaîne les records en bourse. A 14h00, l’action de la maison-mère de Free et Free Mobile, atteint 236.05€ (+2.79%), plaçant ainsi aux oubliettes le précédent record et le précédent plus haut historique en séance (224.90€). Au plus haut, l’action a atteint 239.50€. Désormais, le groupe Iliad est valorisé plus de 13,74 milliards d’euros. C’est la 31ème plus grosse capitalisation de la bourse française (devant Bouygues).
Les autres opérateurs sont également en hausse, sauf SFR.
Pour Orange et Bouygues, les indicateurs sont au vert avec une hausse de +0.32% à 12.41€ par action (capitalisation boursière 32.88 milliards d’euros) pour le premier et +0.99% à 34.52 euros (capitalisation boursière 11.02 milliards d’euros) pour le second. Idem pour Numericable qui voit son titre augmenter de +1.59% à 43.32 euros (capitalisation boursière 5.36 milliards d’euros. Seul Vivendi (SFR) affiche une très légère baisse de -0.08% à 19.27 euros (capitalisation boursière 25.89 milliards d’euros).
Merci à Friliad
Zapping : Roselyne Bachelot dévastée par J.F. Copé…
Un homme riche cache des billets dans la rue, C’est l’heure de la piqure pour Julien Lepers, Roselyne Bachelot dévastée par J.F. Copé, Une technique étrange pour trouver un emploi, L’onéreux mariage de K. West et K. Kardashian, #bringbackourgirls tombe dans l’oubli, Coca cola la boisson qui socialise, Un éléphant qui béni les passants … Voici le Zapping du 29 mai 2014 !
Stéphane Richard était l’invité d’Hedwige Chevrillon ce mercredi sur BFM Business. Lors de cette interview le PDG d’Orange a réaffirmé qu’il y a avait un opérateur de trop en France, et que le seul qui n’était pas convergent était Bouygues Télécom (il ne déploie pas ou peu de réseau fixe).
Stéphane Richard est également revenu sur le contrat d’itinérance signé avec Free. Il a expliqué que dans ce cadre « Free est son client, et qu’il respectait son client », mais que ce n’était pas « un droit perpétuel » et qu’en « aucun cas ce ne devait soustraire Free de ses obligations. »
Concernant le calendrier d’extinction de cette itinérance, il a indiqué « Ca s’arrête en tout état de cause en 2018 et il y a une première fenêtre début 2015 ». Une fenêtre qu’Orange pourrait donc ouvrir mais Stéphane Richard précise : « On parle de millions de gens qui se servent quotidiennement de leur téléphone, donc ca ne se fait pas du jour au lendemain, se sont des évolutions qui se font sur plus d’un an. Ce n’est pas un domaine qui permet des coups de boutoir. Avec Free les choses sont complètement claires, on a un contrat qui nous lie jusqu’à 2018 ». Et Stéphane Richard de préciser que il n’avait pas encore discuté avec Free de cette échéance de 2015 et que pour le moment Orange mettait en œuvre les prestations de ce contrat.
Il a enfin annonceéque Free trouvait que les prestations d’Orange lui étaient facturées trop chères" comme beaucoup de clients par rapport à un fournisseur". Stéphane Richard a d’ailleurs confirmé que ces prestations étaient chères et que cela se voyait dans les comptes que publie Free.
Avec les données de notre partenaire Sensorly Univers Freebox vous propose un focus sur Versailles 52ème ville de France par sa population et vous fait découvrir la carte de la couverture du réseau 4G et des débits.
Carte de couverture 4G chez Free Mobile
Carte des débits 4G chez Free Mobile
Selon les résultats des tests effectués par les abonnés Free Mobile, la majeur partie de la superficie (49%) a un débit supérieur à 30Mbps, 36% en dessous de 10Mbps. Et 15% est compris entre 10 et 30 Mbps
Gironde : bilan des antennes 3G et 4G chez Free et les autres opérateurs
Avec notre partenaire "couverture-mobile.fr", Univers Freebox vous propose un comparatif de l’évolution du développement des antennes dans votre région et de leur emplacement. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire le bilan de la progression des antennes des différents opérateurs en Gironde.
Vous pouvez ainsi découvrir le nombre d’antennes actives selon l’opérateur et la technologie utilisée. Les chiffres devancés d’un (+) dévoilent le nombre d’antennes disponibles qui ne sont pas encore activées. Ces données sont issues des chiffres officiels de l’ANFR.
Dans le département de Gironde, 2893 antennes sont déclarées actives toutes technologies confondues. Free n’en compte que 131 dont 43 en 4G. 24 antennes supplémentaires sont également en attente d’activation.
Free vient de raccorder un nouveau NRA à son réseau en Rhône Alpes. Il s’agit de TLN74 situé à Thollon-les-Mémises
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
Free vient de raccorder deux nouveaux NRA à son réseau en Pays de Loire. Il s’agit de
AC544 :Ancenis
2CG44 :La Chapelle-Glain
Les freenautes reliés à ces NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
Maxime Lombardini devant le Sénat : En 3G, Free couvre « 65% de la population (…) combien de temps il a fallu pour lancer la 3G du temps de l’oligopole ! »
Le 21 mai dernier, Maxime Lombardini, Directeur Général du groupe Iliad, était entendu par la commission des affaires économiques du Sénat dans le cadre d’un cycle d’audition sur les perspectives économiques des opérateurs télécoms. Au cours de cette audition, le DG du groupe Iliad a évoqué de nombreux sujets, dont la couverture mobile, les déploiements FTTH, la position du groupe Iliad dans les RIP, la bande des 700Mhz, etc.
Pour Maxime Lombardini, l’intégration entre le fixe et le mobile, débutée en 2008, s’est confirmée et continue de générer des rapprochements entre opérateurs. « Ce rapprochement obéit à l’impératif technique d’assurer, via des réseaux communs, les communications, qu’elles soient fixes ou mobiles ».
Free Mobile : « Le réseau mobile couvre pour le moment 65 % de la population »
Quelle est la position de Free sur le marché des télécoms ? Les grandes lignes n’ont pas évolué ces quinze dernières années. Il rappelle ainsi qu’il propose aux consommateurs des offres simples, telles que dans le mobile avec seulement deux forfaits mensuels (2 euros ou 19.99 euros). Le DG du groupe Iliad précise que Free couvre 65% de la population en 3G.
« Deux ans après notre arrivée dans ce secteur, nous disposons au total de près de neuf millions d’abonnés. Notre groupe, qui a dégagé un chiffre d’affaires proche de 4 milliards d’euros, est celui qui investit le plus en valeur relative. Jusqu’à la moitié du chiffre d’affaires a pu être consacrée à l’investissement ces dernières années. Le taux d’investissement est aujourd’hui de l’ordre de 25 %, bien au-dessus de la moyenne du secteur ». Les investissement se dirigent dans le déploiement des réseaux, et notamment dans « le réseau mobile qui couvre pour le moment 65 % de la population et qui en desservira 75 % en janvier 2015 ».
« Rappelez-vous combien de temps il a fallu pour lancer la 3G du temps de l’oligopole…»
Le DG d’Iliad s’inscrit en faux contre ceux, comme récemment encore le rapport de l’Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe (IDATE), qui dressent un paysage noir du secteur des télécoms en France. « Le démarrage très rapide de la 4G est sans doute dû à notre présence comme quatrième opérateur », rappelle Maxime Lombardini.
Et de préciser « Rappelez-vous combien de temps il a fallu pour lancer la 3G du temps de l’oligopole… Les opérateurs historiques, contrairement à ce qu’ils indiquent souvent, dégagent les cash-flow nécessaires au financement de leurs investissements : SFR parvient même à atteindre un milliard d’euros de bénéfices et Bouygues Telecom, qui doit désormais investir massivement dans le fixe, dispose d’une trésorerie couvrant l’ensemble de ses investissements ».
FTTH : « L’objectif de couvrir l’essentiel du territoire d’ici à 2022 parait irréaliste »
Concernant le FTTH, l’approche française en matière de réseau de fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) nous paraît singulière : « l’objectif ambitieux de couvrir l’essentiel du territoire d’ici à 2022, paraît irréaliste. Iliad recommande de d’adopter "un timing plus raisonnable et de jouer de la complémentarité des technologies. Il faut bien sûr déployer le FTTH, mais aussi moderniser le réseau cuivre existant en complémentarité avec celui de la fibre optique ».
S’agissant de la consolidation, le rapprochement en cours entre Numericable et SFR devrait avoir « un impact sur le plan du très haut débit et entraîner la concentration des efforts d’investissement de tous les acteurs sur la zone dense là où le câble est déjà déployé ». Un constat dénoncé par le Directeur de la Mission Très Haut Débit, Antoine Darodes. Quels seront les investissements des opérateurs en dehors des zones câblées ?
Jean-Yves Charlier, PDG de SFR, expliquait devant cette même commission, « que le choix de la fibre en technologie FTTH s’avère trop onéreux, avec une rentabilité à 20 ou 25 ans seulement : le retour sur investissement est inférieur au coût du capital pour l’entreprise, ce qui n’est pas tenable (…) Le sens de notre stratégie que de couvrir 12 millions de foyers en 2017 et 15 millions en 2020, ce que SFR ne pourrait pas faire seul. (…) Le rapprochement de SFR et Numericable renforce notre capacité à couvrir le territoire, ainsi que notre capacité d’investissement en fixe et en mobile. (…) Notre engagement de mutualiser la fibre avec Orange sera tenu ; nous avons ainsi couvert trente villes moyennes l’an passé, nous aurons couvert cent villes cette année ».
Maxime Lombardini poursuit son audition devant la commission des affaires économiques du Sénat en expliquant que « la consolidation n’est pas une nécessité absolue. Sur le cuivre, nous sommes tous sur le même réseau, sur le FTTH, la mutualisation autour d’un réseau unique est la règle dès que nous sortons de la zone très dense et en matière de réseaux mobiles, la mutualisation de réseau convenue entre SFR et Bouygues Telecom va aboutir à un unique réseau sur 90 % du territoire ».
La bande des 700Mhz : calendrier, attribution et modalité de paiement
Maxime Lombardini revient notamment sur la bande des 700 Mhz en expliquant qu’il suffit que l’un des opérateurs soit intéressé « pour que s’amorce une véritable concurrence. Le calendrier de cette opération est important, en ce qui concerne son attribution mais aussi ses modalités de paiement. Il faut prévoir un paiement étalé dans le temps, sur cinq ans au moins ».
RIP : « si ces infrastructures locales ou régionales sont standardisées en termes techniques, contractuels et économiques, alors un groupe comme le nôtre sera vraisemblablement client ».
Concernant les RIP (Réseau d’Initiative Publique), Maxime Lombardini estime qu’il n’est pas aisé pour un fournisseur d’accès à internet national « de proposer ses services sur une multitude de réseaux hétérogènes. Par contre, si ces infrastructures locales ou régionales sont standardisées en termes techniques, contractuels et économiques, alors un groupe comme le nôtre sera vraisemblablement client. Pourquoi investir chacun dans des réseaux, plutôt que tous distribuer l’offre d’un opérateur unique ? Tout simplement parce que c’est le seul moyen d’innover et de se différencier, au bénéfice du consommateur. Le caractère hexagonal des concentrations répond à l’objectif de renouer avec une rentabilité plus élevée dans un marché concurrentiel ».
Arrêter le cuivre est « une absurdité tant au niveau industriel qu’économique »
« S’il existe un rentier du cuivre, celui-ci ne peut être que l’opérateur historique ! ». Mais, pour Maxime Lombardini, arrêter le cuivre est « une absurdité tant au niveau industriel qu’économique ! ». Pour le DG d’Iliad, le cuivre a encore de beaux jours devant lui. Ce dernier délivre « un excellent service de manière efficace (…) Privilégier la mixité des technologies, cuivre et fibre, à court et moyen termes est plus sensé, tout en se ménageant la perspective, plus lointaine, d’un réseau FTTH à l’échelle nationale ».
Lors du colloque de l’AVICCA le 13 mai dernier, Maxime Lombardini, a rappelé que Free couvre une bonne partie de la zone très dense en fibre FTTH, « donc de la vraie fibre », et co-investit « de manière quasi systématique sur la zone moins dense des déploiements d’Orange pour le moment, et très probablement de SFR sur la zone AMII quand ses déploiements vont prendre de l’ampleur. C’est-à-dire que sur la zone moins dense, nous avons signé des engagements pour pratiquement 5 millions de lignes en cours de déploiement par Orange. Ce sont des engagements en centaines de millions d’euros et notre implication dans la fibre est plus vive que jamais ».
Il souligne néanmoins que la réalité, 7 ans après le lancement des projets chez les uns et les autres, c’est que le déploiement du FTTH « prend tout de même plus de temps que prévu. Si l’on reprend les prévisions de l’époque, nous en sommes tous assez loin finalement ».
Des propositions de loi inquiétantes pour Iliad
Enfin, Maxime Lombardini s’inquiète d’une proposition de loi présentée par Mme la députée Laurence Abeille et « relative à la sobriété, la transparence et la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques ».
Alors que le déploiement des antennes s’inscrit dans des délais longs – jusqu’à 600 jours -, « ce texte entraîne de nombreuses incertitudes en conférant de fait aux maires une capacité de blocage des déploiements, la phase de concertation n’étant pas limitée dans le temps. S’agit-il d’arrêter le déploiement des réseaux ou de favoriser l’investissement et d’assurer les conditions de la concurrence grâce au déploiement de nouvelles infrastructures dans le secteur des télécommunications ? », s’interroge le DG du groupe Iliad.
Rappelons que l’ARCEP a récemment révélé que « Free Mobile a fait par à l’Autorité de difficultés dans le déploiement de son réseau mobile ». Parmi ces difficultés figurent les refus de certaines collectivités territoriales. La proposition de loi Abeille semble donc « incohérente avec les déclarations réitérées de certains qui critiquent la lenteur du déploiement des réseaux mobiles : les dispositions qu’elle contient en l’état vont en effet entraîner de nouvelles entraves, au niveau local, pour les opérateurs. En matière de concertation ». Maxime Lombardini précise que Free a déjà signé « près de 130 chartes avec les municipalités ».
CSA : un rôle de régulation dans le domaine des télécommunications ? « Une démarche totalement archaïque».
Autre texte qui préoccupe Iliad : le projet de loi création numérique. Celui-ci laisse entrevoir « un rôle de régulation plus important, dans le domaine des télécommunications, qui pourrait être assuré par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Une telle démarche nous semble totalement archaïque, à l’heure où Netflix s’apprête à conquérir la France depuis le Luxembourg. Il nous paraît important que les réseaux de télécommunications soient régulés par des instances qui connaissent cette industrie, comme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ou l’Autorité de la concurrence. En outre, les opérateurs de réseau doivent garder la maîtrise de leurs réseaux et des relations commerciales avec les éditeurs de services, qui sont d’ailleurs de bonne qualité ».
Antoine Darodes, directeur de la Mission France Très Haut Débit fait le point sur l’état de la fibre optique en France, et s’exprime sur le rachat de SFR par Numericable. Pour Antoine Darodes, les opérateurs ont tenu leurs engagements dans les zones d’initiatives privées en 2012 et 2013. Dans les RIP, la totalité des dossiers représentent plus de 4 millions de prises FTTH, légèrement au dessus de la trajectoire fixée par la Mission Très Haut Débit.
Selon l’AVICCA, le nombre de départements ou collectivités d’Outre-mer couverts par un SDTAN (Schéma directeur territorial d’aménagement numérique) approuvé est passé de 50 en juillet 2012 à 95 en mars 2014. Parmi ceux-ci, les schémas régionaux couvrent 21 départements et les 74 autres ont été approuvés par l’échelon départemental.
Le directeur de la Mission THD est convaincu« qu’une dynamique va emporter l’ensemble du territoire » et ne doute pas que « le groupe SFR/Numéricable prendra toute sa part dans les déploiements du Très Haut Débit ». Il prévoit notamment « une concentration, une accélération des déploiements dans les zones câblées (…) En même temps, cela va peut être accroitre les interrogations sur la capacité des opérateurs à tenir leurs engagements FTTH en dehors des zones câblées ».
Baromètre des débits mobiles du 1er trimestre 2014 : « Free fait des miracles avec son réseau »
DegroupTest a publié son baromètre des débits mobiles du 1er trimestre 2014. Ce baromètre s’appuie sur près de 279 709 tests de débits mobiles réalisés par les utilisateurs de l’application DegroupTest (disponible sur Android, iOS et Windows Phone) entre le 1 janvier et le 31 mars 2014. L’étude révèle qu’Orange maîtrise la 4G et que « Free fait des miracles avec son réseau ». Parmi ces 279 709 mesures, 83 994 étaient en 2G/3G et 109 063 en 4G.
Concernant la 3G : chez Free, les débits sont restés « stables ». Chez Orange et SFR, les débits 3G ont augmenté. Quant à Bouygues Telecom, ils subissent « une légère baisse de la moyenne des débits descendant en 3G ». L’opérateur historique domine largement avec une moyenne de 7.97 Mb/s en débit descendant 2G/3G. SFR arrive second avec 6.05 Mb/s. Bouygues le talonne avec 5.46 Mb/s, juste devant Free avec 5.16 Mb/s.
Concernant la 4G : « Free crée la surprise » explique le baromètre de nos confrères. « Le premier trimestre 2014 confirme une nouvelle fois qu’Orange est l’opérateur qui délivre le débit descendant le plus élevé (…) on notera les très bons résultats de Free ».
Même scénario pour Orange qui domine très largement ce classement des moyennes des débits descendants en 4G avec près de 31.88 Mb/s. Les trois autres opérateurs se regardent de près : 21.94 Mb/s pour SFR, 21.62 Mb/s pour Free, devant Bouygues et ses 21.42 Mb/s.
Les différences entre les opérateurs s’estompent sur la moyenne des débits montants en 4G. Orange est toujours en tête avec une moyenne de 11 Mb/s. Les trois autres opérateurs font jeu égal avec une moyenne aux alentours de 8,5 Mb/s.
Concernant le taux de connexion 4G et l’estimation de la couverture : « Free gagne du terrain » et rattrape SFR :
Stéphane Richard devant le Sénat : “l’arrivée du quatrième opérateur s’est faite au pire moment ! “
Le 20 mai dernier, Stéphane Richard, PDG d’Orange était entendu par la commission des affaires économiques du Sénat dans le cadre d’un cycle d’audition sur les perspectives économiques des opérateurs télécoms.
Pour Stéphane Richard, "Orange a plutôt bien résisté" et a conservé, "malgré l’arrivée d’un quatrième opérateur", 35 % de part de marché.
Côté rentabilité, le quatrième opérateur a rogné les marges de ses concurrents. Le PDG d’Orange annonce néanmoins avoir "stabilisé, l’an dernier, le taux de marge de l’entreprise à 30 %, ce qui n’est pas comme on l’entend souvent, exorbitant. Il est plutôt dans la moyenne basses des opérateurs dans le monde."
Concernant l’emploi, Stéphane Richard déclare avoir remplacé "trois ans durant, tous nos départs et recruté 11 000 personnes entre 2010 et 2012." Depuis le début de l’année 2013, Orange est néanmoins rentré dans une phase de réduction d’effectif avec les non-remplacements des départs en retraite. Il évoque néanmoins "un plan de recrutement de 5 000 jeunes pour la période 2013-2015."
Mais c’est surtout sur deux dossiers que l’intervention de Stéphane Richard prend de l’importance aux yeux de la Commission des Affaires Économiques du Sénat. Le potentiel rachat de Bouygues par Orange et la concurrence du câble dans le déploiement du très haut débit.
Une compétition déséquilibrée entre le câble et la fibre.
Premier opérateur déployant la fibre jusqu’à l’abonné (FTTH), l’opérateur historique interpelle le sénat sur les conséquences du rapprochement SFR-Numericable. Si ces deux derniers ont déjà été entendus par la commission, Stéphane Richard estime que la concurrence du câble et de la fibre n’est pas équitable sur les dossiers de la régulation et de la fiscalité.
Il plaide ainsi pour "un allègement des contraintes sur la fibre et l’imposition de certaines dispositions au câble." Pour lui, c’est "important si l’on veut que le câble soit un adjuvant plutôt qu’une menace dans le déploiement de la fibre." Il annonce également des coûts de déploiements "six à sept fois moins cher" pour une montée en débit sur un réseau câblé par rapport à un déploiement FTTH. "C’est là un avantage de fait : 300 à 500 € pour la fibre, 50 € pour le câble. Si l’on ne remet pas un peu d’équité, la compétition ne sera pas équilibrée."
Il s’interroge également sur les engagements de co-investissement FTTH pris par SFR pour déployer aux côtés d’Orange.
Il s’en prend également au passage à quatre opérateurs mobiles qui selon Stéphane Richard met également en peril les objectifs de déploiement du déploiement de la fibre d’ici 2020. Pour lui, "l’arrivée du quatrième opérateur s’est faite au pire moment. Les opérateurs censés déployer le réseau fixe sont aussi ceux du mobile et détériorer leurs marges, fut-ce pour redonner du pouvoir d’achat au consommateur, n’est pas sans conséquence."
Bouygues Télécom : un opérateur à racheter
Pour le PDG d’Orange, les conséquences ont surtout été désastreuses pour son concurrent Bouygues que "a provoqué une contraction de marché très violente pour Bouygues Télécom".
Il estime ainsi une nouvelle fois que le marché ne peut pas supporter quatre opérateurs. "Pour Bouygues, il n’y a pas 36 solutions dans un scénario de consolidation : soit un rapprochement avec Iliad-Free soit avec nous". Il estime qu’aucun "acquéreur non-français ne pourrait lui proposer un prix convenable."
De son côté, il annonce que "si nous devions aller dans cette voie ce qui n’est absolument pas décidé à ce stade et qui n’est pas une nécessité pour Orange, nous essayerions de répondre par anticipation sur les remèdes."
Parmi les remèdes envisagés, la cession de base de clients pour que la nouvelle entité Orange-Bouygues ne dépasse pas "un seuil psychologique" estimé par Stéphane Richard à 40 % de part de marché sur le mobile et 45 % sur le fixe. Il considère ce scénario comme "faisable".
Mais pour le moment, rien n’est fait, aucune offre n’a été déposée…
Ouverture imminente pour le Free Center de Montpellier
Depuis hier, la palissade est tombée affichant la devanture complète du Free Center. Si les réseaux sociaux des Free Center n’ont pas encore annoncé officiellement l’ouverture de la boutique montpelliéraine, cette dernière est désormais imminente comme le montre cette photo publiée sur Tweeter.
En ce jour d’Ascension, 7 Free Centers vous ouvrent leurs portes. En effet, les Free Centers de Aéroville, BAB2, CarréSénart, Noyelles, Polygone de Béziers, Rosny2 et Toison d’Or de Dijon sont exceptionnellement ouverts aujourd’hui. Ces 7 Free Centers ont la particularité d’être situés dans un centre commercial. Les équipes Free ont le plaisir de vous recevoir et de vous renseigner jusqu’à 19h-20h (selon les horaires de fermeture des différentes galeries commerciales).
Aujourd’hui, 29 mai, 7 #FreeCenters ouverts : Aéroville, BAB2, CarréSénart, Noyelles, Polygone de Béziers, Rosny2 et Toison d’Or de Dijon.
Aujourd’hui, Iliad affiche un nouveau record historique en Bourse. Actuellement, le titre grimpe de 1.01% à 224.10 euros. Au plus haut, l’action du groupe a atteint un nouveau record en séance à 224.90 euros. Ces excellentes performances permettent à la maison-mère de Free et Free Mobile d’être valorisé 13.01 milliards d’euros. Le groupe Iliad est la 32ème capitalisation boursière, largement devant Bouygues (10.82 milliards d’euros) et juste devant Bolloré (12.85 milliards d’euros).
Et les autres opérateurs ?
Pour Orange, les indicateurs sont au vert avec une hausse de 0.82% à 12.26€ par action (capitalisation boursière 32.50 milliards d’euros). L’action Bouygues prend également 0.79% à 33.93 euros (capitalisation boursière 10.82 milliards d’euros). Pour Vivendi (SFR), même constat, une légère hausse de 0.18% à 19.17 euros (capitalisation boursière 25.78 milliards d’euros). La plus forte augmentation revient à Numéricable. Son titre est en hausse de 5.43% à 42.7 euros (capitalisation boursière 5.29 milliards d’euros), dopé par deux analystes (Citi et Berenberg) d’après nos confrères du site Boursier.com.
Merci à @friliad
Observatoire de l’ARCEP : le nombre d’abonnements au haut et très haut débit fixes atteint 25,2 millions
L’ARCEP a publié les résultats de son observatoire du marché des communications électroniques (marchés de gros et de détail – services fixes à haut et très haut débit) en France, pour le 1er trimestre 2014. Il en ressort, une croissance soutenue des déploiements et des abonnements.
Concernant le marché de détail : fin mars 2014, on comptait 2,2 millions d’abonnements à internet au très haut débit (+30% en un an) dont 640 000 via les offres en fibre optique de bout en bout (+69% en un an). Au 31 mars 2014, dans 1 687 000 logements (soit 53 % du parc de logements éligibles aux offres FttH), au moins deux opérateurs étaient en mesure de commercialiser des offres THD.
Au cours du premier trimestre 2014, le nombre d’abonnements au très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) a progressé de 155 000 pour atteindre plus de 2,2 millions, soit 505 000 abonnements supplémentaires en un an (+30%). Au sein du total des abonnements à très haut débit, le nombre d’abonnements en fibre optique de bout en bout (640 000 accès fin mars 2014) s’est accru de 69% en un an, soit +260 000 abonnements.
Les 2,2 millions d’abonnements incluent ceux des accès en VDSL2 bénéficiant effectivement d’un débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s, technologie utilisée par les opérateurs depuis le 1er octobre 2013.
Le nombre d’abonnements au haut débit, c’est-à-dire ceux dont le débit maximum descendant est inférieur à 30 Mbit/s, s’élève à 23,0 millions (+140 000 en un trimestre).
Au total, le nombre d’abonnements au haut et très haut débit fixes atteint 25,2 millions à la fin du premier trimestre 2014, en croissance de 295 000 en un trimestre et de un million en un an. Pour la première fois, le taux d’abonnement au très haut débit via une offre FttH atteint 20% et le taux d’abonnement à une offre à très haut débit toutes technologies confondues est supérieur à 19%.
Concernant les marchés de gros : au 31 mars 2014, 11,4 millions de logements (+ 28% en un an) étaient éligibles au très haut débit, dont 3,2 millions via des offres FttH (+ 36% en un an).
Les opérateurs ont réalisé des investissements importants ces dernières années, permettant de proposer des offres diversifiées sur une part croissante du territoire. Ainsi, à la fin du premier trimestre 2014, les opérateurs alternatifs dégroupaient 7 857 NRA (+ 1 138 en un an) de la boucle locale de cuivre, desservant près de 89,8 % des lignes existantes. Sur ce total de lignes dégroupables, 11,8 millions d’accès étaient effectivement dégroupés, soit une hausse de 665 000 de lignes en un an (+ 6%). Par ailleurs, le marché de gros (dégroupage et « bitstream ») dépasse désormais les 13,1 millions d’accès loués aux opérateurs par Orange.
La modernisation des réseaux en câble coaxial se poursuit. Ainsi, à la fin du premier trimestre 2014, environ 8,6 millions de logements sont éligibles à des offres à très haut débit en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FttLA et HFC) supérieur ou égal à 30 Mbits/s (+ 2 % en un an), dont 5,4 millions sont éligibles à des offres à très haut débit supérieur ou égal à 100 Mbits/s (+ 10 % en un an). Au sein du parc câblé total, 3,6 millions de logements éligibles sont situés en dehors des zones très denses.
Etat des déploiements des réseaux FttH et des réseaux câblés au 31 mars 2014 (zoom sur l’Ile de France) :
Les opérateurs poursuivent le déploiement de leurs réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH). Au 31 mars 2014, 3,15 millions de logements étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 36 % en un an. Pour 1,7 million, soit plus de la moitié de ces logements (+ 45 % en un an), au moins deux opérateurs sont en mesure de commercialiser des offres à très haut débit en fibre optique grâce aux mécanismes de mutualisation prévus par le cadre réglementaire. Par ailleurs, parmi ces 3,15 millions de logements, 654 000 sont situés en dehors des zones très denses et 506 000 sont éligibles via des réseaux d’initiative publique.
Par ailleurs, le VDSL2 est ouvert à l’échelle nationale depuis le 1er octobre 2013. Parmi les lignes couvertes par cette technologie, l’ARCEP comptabilise aujourd’hui plus de 2,7 millions de lignes éligibles au très haut débit (supérieur ou égal à 30 Mbits/s).
L e tableau suivant résume les principales évolutions des déploiements au cours de la période récente :
Au total, à la fin du 1er trimestre 2014, 11,4 millions de logements étaient ainsi éligibles à des services à très haut débit, dont 6,1 millions en-dehors des zones très denses, certains logements pouvant bénéficier de plusieurs accès au très haut débit, par un réseau câblé modernisé, par un réseau FttH ou par le réseau de cuivre pour le VDSL2. Ces 11,4 millions de logements éligibles sont à rapprocher des 30,8 millions de lignes principales du réseau de cuivre.
Après plusieurs semaines avec de nombreux terminaux indisponibles, avec cette nouvelle mise à jour, l’ensemble des stock de téléphone sont commandable sur la plateforme Free Mobile à deux exceptions près.
Si l’ensemble des marques sont accessibles, du côté de l’iPhone 5S, seule la version "or" 64 Go manque à l’appel.
Néanmoins cette semaine, un terminal a définitivement disparu, il s’agit du Sony Xperia Sp, terminal 4G vendu 249 € avec une offre de remboursement de 50 €. Il ne peut donc plus être commandé sur la plateforme Free Mobile.
Free Mobile lance une offre spéciale : le pack Nexus 5
Free Mobile vient de lancer une offre spéciale sur le Nexus 5, valable jusqu’au 11 juin. Le smartphone est ainsi proposé à 349 €, soit le même prix que Google sur le PlayStore mais une offre de réduction de 30€ est également disponible ce qui porte le tarif final à 319€. Un somme qui peut par ailleurs être payée en 4 fois sans frais chez Free Mobile. Et cerise sur la gâteau, la coque officielle du Nexus 5 est offerte.
Free Mobile : de nouveaux Samsung apparaissent en location
Alors que le Samsung Galaxy Note 3 avait disparu la semaine dernière, il vient de réapparaître mais dans sa version "Lite" 16 Go en noir et en blanc sur la plateforme Free Mobile.
Il est ainsi de retour en location, cette fois au tarif de 1 € à la commande et 14€ par mois en location de 24 mois. Hors location, il peut être acheté au tarif de 499 € ou 127 € à la commande puis 124 € par mois pendant 3 mois.
De même, le Samsung Galaxy S5 apparaît dans deux nouvelles versions en bleu et en or. Le terminal est également accessible en location pour ces deux nouveaux coloris soit 49 € à la commande puis 16 € /mois en location.
Ils peuvent bien sûr être commandés en paiement comptant 679 € à la commande ou 172 € à la commande et 169 € /mois pendant 3 mois.
Free Mobile Vs FNAC : Quelle offre de location est la moins chère ?
Ainsi à la FNAC il est possible de changer de Smartphone au bout dès 13 mois. Le client pourra choisir un nouveau produit en payant 3 mensualités, de la même façon que le prévoit la loi Châtel pour les abonnements téléphoniques.
Différence également à l’issue des 24 mois, puisqu’à la FNAC il faut payer une « option d’achat » pour devenir propriétaire alors que chez Free Mobile ce sont des « frais de non restitution ». Même si dans les deux cas l’abonné garde la jouissance du téléphone, chez Free il n’en devient pas le propriétaire et ne disposera pas de la facture du téléphone.
Mais au-delà des conditions, c’est évidemment les tarifs qu’il est intéressant de comparer. L’offre de location de la FNAC n’étant pas disponible sur Internet, Univers Freebox s’est donc rendu en boutique pour connaitre les tarifs proposés par la FNAC. Les vendeurs ne sont pas encore bien formés et il n’existe pas de brochure, mais les tarifs sont indiqués sur des affiches. On constate ainsi que l’offre de location de la FNAC s’apparente à du crédit et est faite en partenariat avec CACF, qui doit accepter le dossier client.
Comparatif des tarifs
Pour notre comparatif, nous avons donc sélectionné les 2 seuls Smartphones en commun chez Free Mobile et la FNAC : l’iPhone 5s 16Go et l’iPhone 5c 8Go.
On constate ainsi que l’offre de la FNAC est beaucoup plus chère que celle de Free Mobile si l’on conserve le téléphone à l’issue des 24 mois, de l’ordre de 40%. De même pour les mensualités qui sont plus importante dans l’offre de la FNAC. Point positif cependant, il n’y a pas de paiement initial pour les offres de location de la FNAC.
Quelques semaines après la disparition du Samsung Galaxy S4, largement remplacé par le Samsung Galaxy S5, le Samsung Galaxy S4 Black Edition débarque sur la plateforme Free Mobile.
Terminal 4G, il est vendu 399 € à la commande ou 102 € à la commande puis 99€ /mois pendant 3 mois.
Michel Combes “se réjouit de voir l’ARCEP s’inquiéter du manque d’investissements”
Au lendemain de l’annonce des 5 enquêtes administratives par l’ARCEP concernant les réseaux mobiles de Free, SFR, Bouygues et Orange, Michel Combes, PDG d’Alcatel-Lucent, équipementier français s’inquiète du niveau d’équipement numérique en France et en Europe.
Michel Combes se "réjouit de voir l’ARCEP s’inquiéter enfin du manque d’investissement", ce qu’il plaide "depuis des mois."
Pour Michel Combes il faut passer du "consumérisme à une vraie stratégie d’industriels". Il souhaite donc que les pouvoirs publics "facilite la consolidation des nouveaux acteurs pour que ceux ci aient les moyens d’investir dans les réseaux de télécommunication dont nous avons besoin pour construire le monde de l’internet et faire émerger les champions européens de l’Internet."
Pour lui il y a un sérieux écart entre les Etats-Unis où son groupe fait 50 % de son chiffre d’affaires et l’Europe : "Depuis 2008, les investissements en Europe baissent de 3 à 4 % par an, quand ils augmentent de 5 à 10 % par an aux Etats-Unis." Néanmoins la France sort du lot, ces investissements sont passés de 6,5 milliards d’euros en 2008 à 7,1 milliards en 2013.
Pour Michel Combes, "la 4G, ça change la vie, c’est la fibre optique dans la poche […] il est impératif pour les opérateurs de réseaux d’accélérer le déploiement des réseaux 4G, ce qui permettra aux opérateurs de monétiser cette 4G."
Pourtant jusqu’à présent, les opérateurs n’ont pas réussi a augmenter leur prix, Free étant arrivé après ses concurrents pour proposer la 4G au prix de la 3G. Pour lui, ce n’est que par l’investissement que les opérateurs arriveront à retrouver "leur cercle vertueux".
Evidemment intéressé par glaner les contrats de déploiement des opérateurs, Michel Combes revient ainsi sur le patriotisme économique invoqué par Arnaud Montebourg pour soutenir l’entreprise française :
"L’avenir est avant tout dans nos mains. on ne fera pas acheter qui que ce soit, si nous ne sommes pas compétitifs. Je remercie les pouvoirs publics et Arnaud Montebourg. Il est dans son droit en rappelant aux différents acteurs de l’écosystème français qu’il y a un acteur qui est Alcatel-Lucent et que si celui-ci produit les bons services pourquoi s’en priver ?."
Pour le moment, seul Free n’a pas mis de contrat entre les mains de l’équipementier dirigé par Michel Combes.
Selon free-reseau.fr et vos témoignages, un certain nombre de DSLAM en Languedoc Roussillon sont victimes d’une panne impliquant la perte des services Internet, Téléphone et Télévision depuis près de trois heures pour les abonnés raccordés aux DSLAM suivants :
L’émission avait déjà été arrêtée en 2013 pour revenir après quelques remaniements notamment du côté du jury et animateur, le 7 avril dernier. Et, bien que les audiences de celle-ci soient en légère hausse ses derniers temps France 2 ne renouvellera pas "On n’demande à en rire" pour une 5ème saison.
L’information a été confirmée par un message de Charles Hudon, responsable artistique de l’émission, via son compte Twitter : « La direction de @France2tv a décidé de ne pas reconduire #ONDAR la saison prochaine. Vive le service public ! ».
France 2 n’exclut cependant pas un retour de l’émission par salves à la rentrée.
François Hollande se fait attendre, La joie illumine T. Beccaro, P.E. Barré sait comment fêter la fête des mères, Une vision ambigue du racisme et du rire avec Amelle Chahbi, La pFeur de sFa vFie, "le vraiT amour", Il va lui montrer l’oiseau, Un faux Sphinx, Un mur de Brume … Voici le Zapping Télé du 27 mai 2014 !
Alors que l’ARCEP a annoncé mardi lancer 5 enquêtes administratives à l’égard des 4 opérateurs de réseau, en particulier une qui vise à vérifier que Free Mobile est sur le bon chemin en ce qui concerne le déploiement, Les Echos rapportent que Bouygues Télécom « a déposé il y a une dizaine de jours un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer l’inaction de l’Arcep face à la demande de l’Autorité de la concurrence sur l’extinction de l’itinérance de Free Mobile. » Suite à cela l’ARCEP a promis à l’opérateur de Martin Bouygues qu’elle allait réfléchir à la possibilité d’une extinction par plaque.
Mais avant cela, l’ARCEP souhaite entendre les différents opérateurs et savoir si, eux aussi, éprouvent des difficultés à déployer des antennes, comme cela est, semble-t-il, le cas pour Free Mobile. Une source a l’ARCEP a indiqué aux Echos que «Free a la baïonnette dans le dos, mais nous verrons quelle était la gravité du crime : s’il s’avère impossible de déployer un réseau, nous serons proportionnés dans la réponse ». Et d’ajouter que « la balance de la justice doit être la même pour tout le monde ».
En effet, si l’ARCEP constate que Free Mobile rencontre réellement des difficultés, elle ne devrait pas mettre en demeure anticipée le nouvel opérateur. D’autant plus que l’Autorité a par le passé été très conciliante avec les opérateurs historiques en ce qui concerne le respect du calendrier de déploiement. Par exemple, en 2009, Orange et SFR n’avaient pas respecté leurs engagements et l’ARCEP n’avait réagi qu’au bout de 2 ans et avait laissé 2 ans supplémentaires à ces deux opérateurs pour se mettre en conformité. Autant dire que, dans ces conditions, c’est presque de l’excès de zèle de la part de l’ARCEP de vérifier avant terme si Free sera en capacité de respecter le calendrier, à savoir, une couverture 3G de 75% en janvier 2015.
Avec les données de notre partenaire Sensorly Univers Freebox vous propose un focus sur Annecy 102ème ville de France par sa population et vous fait découvrir la carte de la couverture du réseau 4G et des débits.
Carte de couverture 4G chez Free Mobile
Carte des débits 4G chez Free Mobile
Selon les résultats des tests effectués par les abonnés Free Mobile, la majeur partie de la superficie (73%) a un débit compris entre 10Mbps et 30Mbps, et 27% en dessous de 10Mbps. Personne n’a dépassé les 30Mbps.
Paris : bilan des antennes 3G et 4G chez Free et les autres opérateurs
Avec notre partenaire "couverture-mobile.fr", Univers Freebox vous propose un comparatif de l’évolution du développement des antennes dans votre région et de leur emplacement.Nous vous proposons de faire le bilan de la progression des antennes des différents opérateurs à Paris en date du 28 mai 2014
Vous pouvez ainsi découvrir le nombre d’antennes actives selon l’opérateur et la technologie utilisée. Les chiffres devancés d’un (+) dévoilent le nombre d’antennes disponibles qui ne sont pas encore activées. Ces données sont issues des chiffres officiels de l’ANFR.
Dans le département de Paris, 3989 antennes sont déclarées actives toutes technologies confondues. Free n’en compte que 268 dont 134 en 4G. 36 antennes supplémentaires sont également en attente d’activation.
Depuis le dernier bilan le 7 mars 118 nouvelles antennes ont été déclarées actives. Free en compte 36 de plus dont 18 en 4G.
(4) FH (faisceau hertzien) : Système de transmission entre les antennes relais. N’est jamais directement capté par un mobile. (chiffre non comptabilisé dans le total des antennes).
La FNAC ferme la majorité de ses points de ventes SFR
Jusqu’à présent, SFR était présent dans 67 points de présence au coeur des différents magasins FNAC. Alors que le groupe multimédia poursuit sa mutation avec le lancement d’une offre de location des appareils Apple, le lancement de FNAC Express+ permettant moyennant 49 € l’année d’être livré en 1 jour ouvré toute l’année, du côté du partenariat avec SFR, c’est plutôt à reculons que les choses évoluent.
SFR a ainsi confirmé à nos confrères de Nextinpact que la majorité des espaces ouverts au sein de la FNAC étaient en train de fermer. A ce jour, il n’en reste plus que 24 ouverts sur 67, lesquels résistent dans les plus grandes boutiques de l’enseigne FNAC.
Télécoms : l’investissement est resté à un haut niveau en 2013, l’emploi est en baisse
Malgré les difficultés annoncés des opérateurs suite à l’attribution d’une quatrième licence d’opérateur mobile, selon l’Observatoire de l’Investissement et de l’Emploi publié ce jour par l’ARCEP, l’investissement se maintient à un niveau élevé chez les opérateurs.
En 2013, il faiblit néanmoins légèrement par rapport en 2012 avec 200 millions d’euros d’investissement en moins. Il reste supérieur à la période 2007-2009, précédent l’arrivée de Free Mobile. Il atteint néanmoins 7,1 milliards d’euros. Le tiers des investissements ont, selon l’ARCEP, été réalisés sur la partie mobile dans le haut et très haut débit (3G et 4G) et atteindrait 1,7 milliards d’euros.
En revanche du côté de l’emploi, c’est la soupe à la grimace, après avoir augmenté en 2012, en 2013, le niveau d’emplois dans les télécoms est tombé sous la barre des 125 000 emplois. Après trois années de hausses consécutives, le nombre de salarié des opérateurs recul de 3,3 % sur un an soit 4232 emplois en moins.
L’ARCEP explique ce recul par plusieurs facteurs : des activités transférés vers des filiales ou des prestataires externes mais également par la baisse des effectifs d’Orange. En effet Orange attend 30 000 départ en retraite d’ici 2020 dont la majorité ne seront pas remplacés. L’ARCEP note néanmoins que "les effectifs totaux restent supérieurs à leurs niveaux de 2009", même si l’écart n’est désormais plus que de 703 emplois…
Free vient de relier un nouveau NRA à son réseau en Aquitaine. Il s’agit de RIO40 situé à Rion-des-Landes.
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
source : stats-dégroupage
Free vient de raccorder un nouveau NRA à son réseau en Langudeoc Roussillon
Un nouveau NRA vient d’être raccordé par Free en Languedoc Roussillon. Le répartiteur concerné est SJM30 Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
Free vient de raccorder un nouveau NRA à son réseau en Provence Alpes Côte d’Azur. Il s’agit de CA783 situé à Cabasse.
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
Un nouveau NRA vient d’être raccordé par Free en Aquitaine. Il s’agit de 9AA33 situé à Saint-André-et-Appelles.
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
Free vient de relier deux nouveaux NRA à son réseau en Pays de Loire. Il s’agit de :
GRI44 La Grigonnais
ENT53 Entrammes
Les freenautes reliés à ce NRA vont progressivement être migrés sur le réseau Free et pourront disposer du service de télévision. Si vous souhaitez bénéficier du dégroupage total en même temps que cette migration, vous pouvez l’indiquer dans votre console de gestion sur le site Free.
source : stats-dégroupage
Internet par les ondes pour ASP Protection en Meurthe et Moselle
Avec "J’ai la fibre.eu" nous vous proposons de découvrir les acteurs du numérique dans votre région. ASP Protection en Meurthe-et-Moselle est leader sur le marché de la fabrication de housses pour les robots industriels et les pinces à souder. Son accès à Internet se fait par les ondes. Avec succès.
Annoncé en février, le Free Center déjà surnommé "l’Aerofree", s’est installé dans le centre commercial d’Aeroville, proche de l’aeroport Roissy-Charles de Gaulle et jouxte directement une boutique SFR.
Après un peu plus de 2 mois de travaux, le Free Center est ouvert depuis aujourd’hui 10 heures.
Comme à son habitude, la nouvelle équipe Free qui gèrera le Free Center annonce "être impatiente de vous accueillir."
Avec une baisse de 27,2% en 2013, le recul de tarifs de la téléphonie mobile, inquiète, contente mais aussi, en surprend plus d’un.
C’est le cas notamment de l’UFC Que Choisir, par l’intermédiaire de Antoine Autier, qui "ne s’attendait pas à une baisse aussi importante". Pour le représentant de l’association de consommateurs, cette baisse" est d’autant plus remarquable que les offres Free ont généralisé l’usage de l’illimité."
En avril, l’UFC que Choisir avait estimé que depuis son lancement Free Mobile avait rendu 7 milliards d’euros aux consommateurs quand le volume d’appels explose de 35 % et celui de la Data triple.
Pour lui malgré l’offre et la demande, les prix n’ont curieusement pas augmentés malgré les demandes de nombreux acteurs du marché. Mais pour Antoine Autier les perspectives de remontée des prix, "la menace inflationniste n’est pas à court terme, mais à l’horizon d’une nouvelle innovation", ce que la 4G n’a pas su remplir.
Autre opportunité de remontée des prix le passage de quatre à trois opérateurs. C’est a cet endroit que le représentant de l’UFC que choisir à estimé qu’à "trois acteurs au lieu de quatre, la guerre des prix" pouvait "être plus facilement évitée."
Au lendemain de la publication par l’ARCEP des chiffres concernant la baisse de 27% des prix moyens des offres mobiles, les analystes de Oddo et du cabinet Stratégy& ne prévoient pas une accalmie.
Pour Alexandre Iatrides de chez Oddo, "la guerre des prix dépend avant tout de la volonté d’un acteur de prendre des parts de marché et non du nombre d’acteurs ou du lancement d’une nouvelle technologie." Avec 12 % du marché et une volonté d’acquérir à terme 25 % de part de marché, Alexandre Iatrides estime qu’en "tant que nouvel entrant, Free devait frapper fort." Pour lui, le trublion des télécoms ne se calmera pas avant d’atteindre son objectif.
Pour Mohsen Toumi de Stratégie&, si "les prix affichés ne vont peut-être pas baisser, mais le revenu moyen par abonné oui." Avec deux offres descendues à 2€ et 19,99 €, Free peut difficilement baisser le prix, il peut en revanche continuer d’ajouter des services. De même chez la concurrence, Toumi Mohsen estime que beaucoup de clients des trois opérateurs historiques vont basculer massivement vers leur offre low cost. "Toutes ces migrations n’ont pas eu lieu, il y a encore de la marge à ce niveau là."
Selon Oddo ce n’est que vers "2016-2017" que "le recrutement d’abonnés net de Free va se normaliser." Pour Alexandre Iatrides, a cette date, "Free cherchera plutôt à faire de la valeur pour augmenter le revenu moyen par abonné."
Au programme, l’équipe de Stéphane Richard souhaite poursuivre le plan de réduction des coûts qui avait notamment permis à Orange France de réaliser 800 millions d’euros d’économie. Pour Gervais Pelissier, directeur financier du groupe, en 2013, Orange a notamment réduit de 3% sa masse salariale. Pour lui, les "30 000 départs en retraite d’ici 2020 constituent une formidable opportunité, car elle n’oblige pas de départs contraignants dans la restructuration de l’entreprise."
Sur la question des suicides, le PDG d’Orange annonce s’être saisi du sujet. Il estime que les "dispositifs mis en place n’ont pas leur équivalent". Il reconnait néanmoins que "tout n’est pas parfait pour autant, avec les départs massifs, la tension est palpable, nous y serons vigilants moi et mon équipe."
La réduction des coûts et l’apaisement d’un climat social n’est pas le seul leitmotiv des dirigeants d’Orange. Pour Stéphane Richard, "réduire les investissements n’est pas une option". Avec 400 villes fibrées en 2013, Orange compte voir ce chiffre doubler d’ici 2015.
Sur la 4G, si la frustration d’avoir été devancé par Bouygues Télécom est passée, l’objectif est clair tant pour Gervais Pelissier que pour Delphine Ernotte Cunci : le premier espère rattraper Bouygues d’ici la fin de l’année, la seconde estime que cela peut se faire au début du second semestre. Le groupe annonce par ailleurs disposer déjà de 1,4 million de clients 4G lesquels consomment 50 % de data en plus.
La feuille de route de ces prochaines années est déjà amorcée avec des "tendances qui se dégagent" même s’il concède que tout n’est pas fixé dans le marbre. Pour lui, en 2020 tout le monde sera connecté en très haut débit, "le mobile sera la télécommande de notre vie". Orange veut ainsi être un des pionniers de la "migration vers le tout-ip" et l’explosion des "objets connectés." Stéphane Richard veut donc faire d’Orange le premier opérateur de "l’ère internet." Ce sera aussi l’ère du chantier de la cyber-sécurité : pour Stéphane Richard "les récentes attaques dont nous avons été victimes ont montré a quel point la cyber-sécurité est un défi important que nous devons relever."
Enfin, ces prochaines années seront selon lui sous le signe des consolidations maintenant que "le règne du low cost atteint ses limites." Orange souhaite devenir un opérateur pan-européen et pan africain en renforçant ses positions dans ces pays. S’il croit en un retour à 3 opérateurs, il fait confiance aux pouvoirs publics, aux acteurs du marché et au régulateur "pour faire attention à l’intensité de la concurrence", même s’il ne croit pas une seconde que cette dernière sera réduit. Free sera effectivement de la partie…
Enquête de l’ARCEP sur la couverture 3G de SFR : « la fiabilité de la carte transmise par SFR n’apparaissait pas suffisante »
Compte tenu de l’écart constaté entre le déploiement de son réseau mobile 3G et les obligations contenues dans le cahier des charges, SFR a été mis en demeure fin 2009, afin qu’il respecte ses obligations de couverture de la population dans un calendrier comprenant trois échéances intermédiaires et une échéance finale au 31 décembre 2013. La décision de mise en demeure prévoyait que : « à la date du 31 décembre 2013, la Société française du radiotéléphone couvrirait 99,3 % de la population métropolitaine ».
Les trois premières échéances intermédiaires prévues au 30 juin 2010, 31 décembre 2010 et 31 décembre 2011 ont été respectées par l’opérateur. Les services de l’Autorité ont également vérifié la dernière échéance relative à la couverture de population (99,3% de la population métropolitaine).
Il est ressorti de ce contrôle que « la fiabilité de la carte transmise par SFR n’apparaissait pas suffisante au regard des contrôles réalisés par l’Autorité ». Des discussions se sont alors engagées entre l’Autorité et l’opérateur pour déterminer les causes de cette carence. Toutefois, « les éléments justificatifs avancés, à ce jour, par la société SFR ne permettent pas de déterminer pleinement les causes exactes de cette insuffisance ».
Dès lors, il appartient à l’Autorité de recueillir, par tous moyens, l’ensemble des informations et documents nécessaires auprès de la société SFR relatif en particulier à ses obligations de couverture de la population. En conséquence, « une enquête administrative est ouverte […] Dans le cadre de cette enquête, les agents pourront notamment demander la communication à SFR de tous documents et informations nécessaires, et procéder, au besoin, à des enquêtes et constatations sur place ».
Certains diront que c’est un comble. Le rachat de SFR par Numericable avait pourtant était vivement critiqué par le locataire de Bercy, le ministre de l’Economie, du Redressement Productif et du Numerique, Arnaud Montebourg.
C’est pourtant SFR qui vient de glaner la gestion des réseaux informatiques de Bercy. Le ministère de l’Economie, celui du Travail mais également l’INSEE et la Direction Générale des Finances Publiques transiteront désormais par le réseau de SFR, bientôt sous le giron de Numericable.
Pour Jean Marc Lazzari, directeur exécutif de SFR Business Team, "c’est un vrai signe de confiance, car nous sommes ici au coeur des communications de l’Etat."
Selon nos confrères de Capital, ce contrat rapporterait 7 millions d’euros par an à SFR. Jusqu’à présent c’est Orange, dont l’Etat est actionnaire qui assurait cette prestation.
Enquête de l’ARCEP sur la couverture de Free Mobile : Free a fait part de “difficultés”
Dans le premier cas, l’ARCEP anticipe sur la vérification de ses obligations prévue le 12 janvier 2015. A cette date, Free Mobile devra couvrir 75 % de la population. L’ARCEP annonce donc souhaiter "s’assurer que l’opérateur est sur une trajectoire d’investissement compatible avec cette obligation." L’ARCEP précise que cette obligation de couverture "doit être atteinte grâce aux déploiements du réseau de Free Mobile, hors toute itinérance avec un réseau tiers, en particulier celui de la société Orange".
L’ARCEP annonce également que l’Autorité "a procédé a un suivi régulier des déploiements de la société Free Mobile".
Si l’ARCEP estime que "les éléments transmis par Free Mobile montre qu’à ce stade ces prévisions sont respectées, les derniers éléments transmis par Free Mobile en date du 2 mai 2014 font apparaître une légère décélération."
L’ARCEP révèle également que "Free Mobile a fait par à l’Autorité de difficultés dans le déploiement de son réseau mobile" avec deux raisons principales :
Des refus opposés par certaines collectivités territoriales
Des difficultés liées à la mise en oeuvre des contrats conclus avec des sociétés tierces pour l’assister au déploiement de son réseau.
L’ARCEP souhaite donc vérifier la réalité de ses difficultés. Elle souhaite également "mieux comprendre la manière dont elle décide et organise son déploiement, y compris dans son articulation et le recours à l’itinérance dont elle bénéficie sur le réseau d’Orange."
L’ARCEP, et les agents qu’elle mandate pour réaliser cette enquête, pourront ainsi demander la communication de tous documents et informations nécessaires à la société Free Mobile et à toute société ayant conclu avec elle des contrats d’assistance à son déploiement ainsi que des contrats d’accès à leur réseau mobile. Elle se réserve également le droit, au besoin de procéder à des enquêtes et constatations sur place.
Au 1er mai 2014, Free Mobile disposait de 3535 antennes déclarées à l’ANFR dont 2927 antennes déclarées actives. Le 12 janvier dernier, à un an de devoir respecter ses obligations, Free Mobile annonçait couvrir déjà 60 % de la population en 3G.
L’ARCEP lance 5 enquêtes administratives à l’égard de Free mobile, Bouygues, Orange et SFR
L’ARCEP a annoncé ce soir ouvrir 5 enquêtes administratives concernant la qualité des services fixes et le déploiement des réseaux mobiles, à l’égard des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR. Ces enquêtes permettront à l’ARCEP de recueillir les informations et documents nécessaires pour s’assurer du respect des obligations imposées à ces opérateurs et de procéder, au besoin, à des constatations sur place. L’Autorité rappelle qu’elle dispose d’un pouvoir de sanction, récemment rétabli par l’ordonnance du 12 mars 2014 (après la censure par le Conseil constitutionnel, en juillet 2013, de la disposition législative antérieure). Elle pourra le mettre en œuvre dès que le décret d’application sera entré en vigueur. Elle dispose également du pouvoir de mener des enquêtes administratives.
Les cinq enquêtes lancées par l’ARCEP :
Enquête ouverte à l’égard de la société Free Mobile concernant le déploiement de son réseau mobile 3G
Free Mobile est tenu de couvrir en 3G, hors itinérance sur le réseau d’Orange, 75% de la population d’ici le 12 janvier 2015. Dans le cadre du contrôle attentif que l’Autorité réalise afin de s’assurer que l’opérateur est sur une trajectoire d’investissement compatible avec cette obligation, l’Autorité a décidé l’ouverture d’une enquête afin de s’assurer que Free Mobile met en œuvre tous les moyens nécessaires à l’atteinte de son obligation et d’évaluer la réalité d’éventuels obstacles au déploiement.
Enquête ouverte à l’égard des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR, relative au déploiement de la 3G en zone rurale
Sous l’impulsion du législateur qui a entendu faciliter la couverture 3G des zones blanches, Bouygues Telecom, Orange et SFR se sont engagés, en 2010, sous l’égide de l’ARCEP, à déployer un réseau 3G commun dans environ 3500 communes rurales d’ici la fin de l’année 2013. Free Mobile, quant à lui, a pris l’engagement de rejoindre ce réseau commun. Constatant que seul 25% du programme a été réalisé par les trois premiers opérateurs et afin de s’assurer que Free Mobile met en œuvre les moyens nécessaires pour le rejoindre, l’Autorité a décidé l’ouverture d’une enquête auprès de Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR.
Enquête ouverte à l’égard de la société SFR concernant le déploiement de son réseau mobile 3G
Pour la dernière échéance de déploiement de son réseau mobile 3G, SFR était tenu de couvrir en 3G 99,3% de la population. L’Autorité a décidé l’ouverture d’une enquête afin de s’assurer que l’opérateur a respecté cette obligation, "compte tenu de l’écart constaté entre le déploiement de son réseau mobile 3G et les obligations contenues dans le cahier des charges".
Enquête ouverte à l’égard d’Orange concernant la qualité de service des offres régulées destinées au marché entreprise
Depuis près d’un an, une baisse significative de la qualité de service des offres de gros destinées au marché entreprise a été constatée. Orange l’explique notamment par des évènements climatiques hors norme (multiplication des épisodes orageux et inondations) survenus en 2013. Au regard de ces éléments, l’Autorité a estimé nécessaire de recueillir auprès d’Orange et des opérateurs alternatifs clients de ses offres, dans le cadre d’une enquête administrative, les éléments lui permettant de confirmer l’origine des dysfonctionnements et d’apprécier si les actions engagées par Orange depuis lors permettent une amélioration rapide de la qualité de service.
Enquête ouverte à l’égard d’Orange concernant la qualité du service universel
Constatant que certains indicateurs de qualité de service présentés par la société Orange, prestataire du service universel pour la composante de raccordement et de service téléphonique, n’étaient pas conformes aux objectifs qui s’imposent à elle, l’Autorité a décidé l’ouverture d’une enquête aux fins de recueillir auprès d’Orange l’ensemble des informations et documents relatifs au respect de ces prescriptions.
Pour Maxime Lombardini, le VDSL permettrait d’apporter 30 Mbits à 60 % des foyers français.
A l’occasion du colloque de l’AVICCA du 13 mai dernier, Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad est intervenu sur la table ronde "une autre feuille de route pour le Très Haut Débit ?"
Pour le représentant de la maison-mère de Free, c’est l’occasion de rappeler l’investissement du quatrième opérateur en la matière. Pour Maxime Lombardini"nous avons couvert une bonne partie de la zone dite très dense en fibre FTTH." De même il annonce que Free est en "co-investisseurs de manière quasi systématique sur la zone moins dense des déploiements d’Orange." Ces co-investissements correspondent ainsi à 5 millions de lignes et plusieures centaines de millions d’euros engagés.
Le délégué générale d’Iliad évoque également les perspectives d’investissements de l’opérateur. Maxime Lombardini annonce ainsi qu’il sera également co-investisseur des déploiements de SFR sur la zone AMII "quand ses déploiements vont prendre de l’ampleur". Il se félicite ainsi que que "SFR confirme ses engagements sur les 2 millions 300 000 lignes, puisque ce cadre réglementaire du déploiement FTTH en zone moins dense en co-investissement est vraiment un cadre intelligent."
Le délégué général d’Iliad reconnait néanmoins que "7 ans après le lancement des projets chez les uns, chez, les autres, que le déploiement du FTTH prend plus de temps que prévu. Si l’on reprend les prévisions de l’époque, nous en sommes tous assez loin finalement."
S’il concède que pour le THD "l’appétit est là", il estime qu’il n’est pas non plus "débordant". Maxime Lombardini relève ainsi un effet de "contagion" lorsqu’un immeuble est éligibles. Néanmoins, quand "les logements ne sont pas éligibles, nous n’avons pas des émeutes devant les boutiques".
Face à la montée du câble suite au rachat de SFR par Numericable, le directeur général d’Iliad, invite la DGCCRF, les pouvoirs publics et le ministère de la consommation "qui se sont beaucoup préoccupés du débit du VDSL dans l’arrêté "débits" à se "préoccuper maintenant de traiter également du câble."
Outre le FTTH, Free mise également sur une autre technologie pour permettre à ses abonnés de profiter du Très Haut Débit. Il estime que l’effort de déploiement doit également être fait sur le VDSL. Pour le représentant de Free "le déploiement du VDSL au sous-répartiteur […] nous parait être une nécessité pour aller vite."
Pour Maxime Lombardini, "apporter 30 Mbits à 60% des foyers français, c’est possible avec un grand plan de montée en débit qui n’est pas très coûteux, et qui permet d’apporter dans des conditions économiques raisonnables beaucoup plus de débits à beaucoup de monde."
Déploiement rapide des bornes Free, avec 43 nouvelles installations en 5 jours
La carte de déploiement des bornes Free dans les mag presse et maisons de la presse à été mise à jours et montre que les installations se font à un rythme très soutenu. En à peine 5 jours ce sont ainsi 43 nouvelles bornes qui ont été mises en service, pour un total de 183 à ce jour.
Le Syndicat Mixte Eure-et-Loir Numérique (330 communes, dont 4 dans l’Eure) et Jean-Yves Charlier, Président Directeur Général de SFR, ont signé une convention de Délégation de Service Public (DSP) pour exploiter la fibre optique dans le département. Le Syndicat a retenu SFR, via sa filiale SFR Collectivités, pour exploiter ce réseau. Le projet départemental représente 135 millions d’euros d’investissement public et prévoit le déploiement de 90 000 prises FTTH (Fiber To The Home ou fibre optique jusqu’au logement) d’ici à 2020.
Il s’inscrit en parallèle aux différentes zones de conventionnement desservies par l’initiative privée, soit un total de près de 190 000 prises FTTH déployées sur 204 communes et une couverture à 75% de l’Eure-et-Loir en Très Haut Débit d’ici 2022.
Carte des déploiements (cliquez sur l’image pour agrandir) :
Le plan prévoit dans sa première phase (dans les 4 ans), le déploiement de 30 000 prises FTTH ainsi que l’intégralité des opérations de montée en débit, puis dans sa deuxième phase quadriennale, 60 000 prises complémentaires. Les entreprises et les établissements publics du département seront raccordés en fibre optique dans le même calendrier.
A l’occasion de cette signature, Jacques Lemare, Président d’Eure-et-Loir Numérique précise : « Eure-et-Loir Numérique se positionne parmi les premiers départements français à déployer l’internet à très haut débit sur son territoire. La fibre est un défi majeur pour l’avenir du département. Grâce à son réseau, Eure-et-Loir Numérique offrira un accès Très Haut Débit aux usagers des grands services tels que les communications électroniques, la santé, l’économie ou encore l’éducation. Cette aventure est multipartenariale : les collectivités territoriales membres du Syndicat et nos partenaires financiers ainsi que les opérateurs de réseaux de communications électroniques départementaux et nationaux ».
Jean-Yves Charlier, Président Directeur Général de SFR déclare que « la révolution du Très Haut Débit ne s’imposera que si elle favorise l’émergence de nouveaux services et usages portés par les acteurs publics. A travers la signature de cette nouvelle convention de Délégation de Service Public, SFR confirme son engagement à déployer le Très Haut Débit aux côtés des territoires. L’adoption massive du Très Haut Débit par nos concitoyens conditionne la poursuite et le succès des investissements dans ces nouveaux réseaux ».
Depuis le 12 octobre 2012, le Syndicat Mixte Ouvert Eure-et-Loir Numérique a été créé afin de mettre en œuvre le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) et déployer sur 330 communes environ 3 000 km de fibre optique sur le département, 90 000 prises optiques et 114 armoires de montée en débit, pour subventionner 1 000 kits satellite et pour moderniser 65 points hauts de la Boucle Locale Radio. Le Syndicat est composé de représentants du Conseil général d’Eure-et-Loir, du Conseil régional du Centre et de 22 Etablissements Publics de Coopération Intercommunale d’Eure-et-Loir.
Mis en examen dans l’affaire Tapie pour escroquerie en bande organisée, confronté à une nouvelle vague de suicide et un climat social tendu, sa reconduction à la tête du premier opérateur français a défrayé la chronique.
Confirmé par Fleur Pellerin en janvier 2013, alors que les rumeurs lui prêtait de payer les pots cassés de l’arrivée de Free Mobile sur le marché, confirmé de nouveau en juin 2013 lors de l’éclatement de l’affaire Tapie, le sort de Stéphane Richard ne fait pas l’unanimité.
Quelques tensions avec Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, à l’occasion de la tentative de revente de Dailymotion à Yahoo pourraient également refaire surface et jouer en la défaveur du n°1 d’Orange.
Pour son nouveau mandat, Stéphane Richard a promis ce matin de faire d’Orange, le "1er opérateur de l’ère Internet". Très respecté par son personnel, syndicat et dirigeants du groupe, Stéphane Richard a su redresser un groupe traumatisé par le passage de Didider Lombard. Il a également su encaissé l’arrivée de Free Mobile sans trop essuyer de plâtre et rester le leader du marché. Il a également mené à son terme le changement de nom progressif de France Télécom vers Orange.
Bien positionné sur la 4G, le déploiement de la fibre optique, sur le potentiel rachat de Bouygues Télécom, Stéphane Richard devrait pouvoir défendre son bilan et ses projets et se maintenir pour un nouveau mandat à la tête d’Orange.
L’Assemblée Générale mixte du groupe aura lieu à 16 heures et sera retransmise en direct. Vous pourrez donc suivre ce rendez-vous en direct en cliquant sur ce lien.