SMS abusifs : Luc Chatel répond aux Freenautes au sujet du « 33700 »
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, considère que le plus important est en premier lieu que la plate-forme soit mise en place : "c’est un coût important pour les opérateurs, et ce coût n’est en aucune manière financé par le trafic SMS généré". Néanmoins, le ministère nous confie que la FFT mène actuellement des réflexions pour mettre en œuvre la gratuité du « 33700 », de sorte que la situation est amenée à évoluer.
Par ailleurs, les envois au « 33700 » sont inclus dans tous les forfaits des opérateurs. Cela signifie en particulier que l’envoi est gratuit pour tous les consommateurs avec des forfaits SMS illimités. Fin 2007, près de 30% des abonnés avaient des forfaits SMS illimités (source : ARCEP) et ce pourcentage est en constante augmentation". Cela signifierait donc qu’un abonné sur trois peut jouer le rôle d’ « alerteur » sans surcoût.
"Lorsque des envois de SMS litigieux sont effectués, il n’est pas indispensable que toutes les personnes qui le reçoivent le retransmettent à la plate-forme. Il est en revanche nécessaire qu’un nombre suffisant de personnes le retransmettent rapidement, pour que les opérateurs puissent bloquer dans les meilleurs délais le numéro surtaxé de renvoi".