Free : La technologie avance, les marges augmentent.
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Ainsi, aux prémices et lorsque l’opérateur s’appuyait en grande partie sur le réseau de France Télécom (i.e. : zone non-dégroupée), sa marge brute n’atteignait guère plus de 5% par abonné pour un service n’incluant que l’accès Internet et la téléphonie illimitée (ce qui était déjà une révolution pour l’époque).
Aujourd’hui, lorsque Free installe ses propres équipements dans les Nœuds de Raccordement d’Abonnés, c’est à dire qu’il dégroupe le répartiteur téléphonique, sa marge brute s’élève à 50%, elle est alors dix fois plus importante que pour un Freenaute non-dégroupé et les services proposés à l’abonné sont également plus nombreux (notamment tous les services autour de la télévision par ADSL). C’est l’abonné et le FAI qui sortent gagnants de cette opération. A titre indicatif, actuellement 84% des abonnés Free Haut Débit sont dégroupés.
Dans un futur proche et grâce à la fibre optique (FTTH), Free pourrait dégager une marge de près de 85% par abonné, c’est dix-sept fois plus qu’un abonné non dégroupé. Sur cette base, que pouvons-nous imaginer quant à l’amélioration des services proposés ? On reste songeurs…
C’est en maîtrisant chaque jour davantage son réseau que Free arrive à diminuer ses coûts fixes et ainsi à augmenter ses marges brutes tout en proposant de plus en plus de services à ses Freenautes. Pour rappel, à l’avenir le FAI maîtrisera l’intégralité de son réseau optique, du cœur du réseau jusqu’à la Freebox de l’abonné. Notez également que la marge brute n’est pas synonyme de bénéfice !
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