Le ton monte d’un cran face aux malfaçons dans la fibre optique. Le gestionnaire d’un réseau d’initiative publique veut en effet écarter les sous-traitants au motif d’intervenants “mal formés” et d’un travail “mal fait”. Pas question d’une “ubérisation” du secteur des télécoms.
Les malfaçons dans la fibre optique telles que les plats de nouilles au niveau des armoires de rue ont été pointées du doigt à plusieurs reprises, y compris par l’ancien président de l’Arcep Sébastien Soriano et l’actuel secrétaire d’État au Numérique Cédric O. Récemment, l’association 60 millions de consommateurs dénonçait un “grand bazar”.
Gérant le déploiement du réseau fibre dans le département du Doubs, le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit a d’ailleurs décidé de passer à l’action en lançant le 26 février dernier l’opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite interdire l’intervention des sous-traitants dans le département.
Le SMIX dénonce un travail “mal fait”. Son président Denis Leroux explique : “les sous-traitants sont mal formés, mal payés, mal équipés. Résultat : ils n’installent pas correctement la fibre et abîment notre réseau pourtant tout neuf”. Nicolas Guillaume, fondateur et CEO de l’opérateur Netalis, rappelle quelques exemples de malfaçons : “des raccordements au mauvais endroit, l’utilisation de câbles de mauvaise qualité, des déconnexions intempestives, des dégâts matériels au domicile…”. À ses yeux, “c’est une véritable Ubérisation du secteur des télécoms, et forcément ça dégrade le service”.
Début décembre 2020, la filière fibre optique avait annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Cette sorte de bible du technicien fibre distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.
Source : France Bleu
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