Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR vont bientôt pouvoir lancer la 5G à Paris
Bonne nouvelle pour ceux y vivant et y travaillant, Paris devrait rejoindre très prochainement les villes françaises couvertes pour la téléphonie mobile de cinquième génération. La nouvelle charte est enfin prête.
Si plusieurs grandes villes françaises comme Bordeaux, Nice ou Strasbourg profitent déjà de la 5G, ça n’est pas encore le cas de Paris. En cause, la nécessité de mettre à jour la charte de bonne conduite signée par Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR, afin d’y intégrer la 5G. Une mise à jour d’ailleurs précédée d’une conférence citoyenne, afin de mettre les citoyens dans la boucle, de laquelle sont ressorties 21 recommandations. Certains élus y voyaient une manière de retarder la 5G pour ne pas froisser des alliés.
La nouvelle charte prête, la 5G dans les prochaines semaines
Vendredi en fin de journée, la capitale a fait savoir que la nouvelle charte était à présent finalisée. Elle sera “soumise au conseil de Paris du mois de mars” et “rendra possible le lancement commercial de la 5G dans la capitale dans les prochaines semaines”.
Bonne nouvelle donc pour les opérateurs, ayant pour rappel préféré la concertation au passage en force. Nicolas Guérin, président de la FFT, n’a pas tardé à réagir. “Je me réjouis de cet accord au nom des opérateurs membres de la Fédération française des télécoms. Paris sans la 5G, c’était un peu l’imaginer sans la Tour Eiffel”, a-t-il déclaré.
Au-delà du désengorgement des réseaux 4G dans les lieux fréquentés et aux heures de pointe, cela annonce une capitale française parée pour les JO de 2024. La 5G fait en effet partie des conditions pour l’accueil de l’événement. Nicolas Guérin voit en cet événement une “vitrine planétaire des nouveaux usages rendus possibles grâce à la 5G”.
Les origines de la charte
“Avec cette nouvelle charte, Paris reste la capitale la plus attentive d’Europe à l’exposition aux radiofréquences, en maintenant l’objectif de sobriété pour les antennes relais de téléphonie mobile à une valeur d’attention de 5 V/m”, souligne la ville. Datant de 2003 et modifié à plusieurs reprises, le document vise pour rappel à rassurer les citoyens concernant le niveau d’exposition aux ondes. Les opérateurs peuvent ainsi opérer des modifications concernant l’emplacement, l’orientation et la puissance d’émission de leurs antennes. Elle assure aussi un bon niveau d’information des citoyens, parce que “personne ne doit découvrir la présence d’une antenne au-dessus de sa tête” indiquait à l’époque Yves Contassot, alors adjoint au maire de Paris chargé de l’environnement. Les opérateurs s’étaient enfin engagés à une intégration optimale dans le paysage.
Source : Le Figaro