Avec Terralpha, la SNCF veut proposer des capacités fibre optique aux opérateurs télécoms
En période de crise sanitaire se traduisant par une importante baisse du nombre de voyageurs et donc de ses revenus, la SNCF compte en générer de nouveaux dans le secteur des télécoms.
Terralpha, c’est le nom de la nouvelle filiale de la SNCF. Validée par le conseil d’administration du 16 décembre 2020 et dotée d’une capacité de départ de 6 millions d’euros, celle-ci a pour objectif d’“assurer des services de communications électroniques”, mais également “d’établir, de développer et d’exploiter tous réseaux de communications électroniques nécessaires à la fourniture de ces services”.
La filiale a donc pour but de chapeauter les services de communication et d’hébergement de données du groupe français, mais pas seulement. La SNCF compte utiliser le maillage de son réseau de chemins de fer pour accompagner les opérateurs dans la densification de leur réseau fibre optique, ou encore dans le déploiement de la 5G dont les antennes sont connectées en fibre optique. Des capacités “prêtes à l’emploi” pouvant être proposées à d’autres acteurs dans l’hébergement de données ou dans l’industrie.
Un positionnement qui a en tout cas du sens à l’heure où le gouvernement pousse le déploiement de la fibre optique, avec pour objectif de couvrir 100 % de la population à l’horizon 2025. Elle s’explique aussi par la nécessité de trouver de nouveaux revenus, avec une crise sanitaire ayant des répercussions sur les flux de voyageurs (baisse de 42 % en 2020) et les revenus du groupe.