Emotet : fin de l’aventure pour ce dangereux malware
L’union fait la force, dit-on. Elle vient en tout cas de venir à bout de l’un des plus redoutables malwares qui sévissaient depuis quelque temps.
Les actions de huit pays coordonnées par Europol et Eurojust, parmi lesquels la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Lituanie, l’Ukraine, les États-Unis et le Canada, ont permis de venir à bout d’Emotet. Derrière ce nom : un cheval de Troie se diffusant au travers de campagnes e-mail contenant des liens piégés ou des pièces jointes vérolées. Fin janvier, les forces de l’ordre ont annoncé avoir pris le contrôle de l’infrastructure exploitée par le malware et reposant sur plusieurs centaines de serveurs dans le monde, le rendant ainsi inoffensif.
Le malware Emotet sévissait depuis 2014 et son nom revenait régulièrement lorsqu’il s’agissait d’évoquer les menaces informatiques les plus redoutables et les plus répandues. Piloté par le groupe de hackers TA542 et ayant infecté des centaines de milliers de machines à travers le monde, Emotet a notamment surfé sur le contexte de crise sanitaire pour revenir en force en seconde partie d’année 2020, au-delà des classiques arnaques autour de factures ou de livraisons de colis. Les victimes se retrouvaient exposées à des risques tels que le vol de données et le ransomware. En septembre dernier, l’ANSSI avait même tiré la sonnette d’alarme pour avertir le grand public de la menace.
Sources : Future-Siences et Clubic