Orange en remet une couche pour expliquer la 5G auprès du grand public. Il s’agit de démystifier cinq idées reçues persistantes.
Sur fond de lancement commercial de la 5G qui s’accompagne d’inquiétudes, de théories complotistes, d’actes de vandalisme et même d’agressions de personnes, les opérateurs ne manquent pas une occasion de faire de la pédagogie autour de cette nouvelle technologie.
Dans sa démarche visant à démêler le vrai du faux qui ne date pas d’hier, Orange revient ainsi sur cinq mythes autour de la 5G : l’accélération de la propagation de la Covid-19, les dangers pour la santé liés à l’exposition aux ondes, le fait que la 5G n’est pas indispensable pour le pays, l’augmentation de la consommation énergétique et la surveillance de masse.
Concernant tout d’abord le lien entre Covid-19 et 5G, l’opérateur historique souligne que le coronavirus se transmet d’une personne à l’autre par projection de gouttelettes contaminées ou par contact direct, et non par les ondes radio. Et d’ajouter que l’Organisation Mondiale de la Santé a noté la propagation du virus dans des pays non équipés de la 5G.
Toujours dans le domaine sanitaire, le telco rappelle qu’il y a une règlementation stricte en matière d’exposition des ondes, qu’il n’y a aucun risque en dessous des seuils définis et que les opérateurs restent largement en dessous desdits seuils.
À propos de l’utilité remise en question, Orange explique que la 5G permettra d’éviter la saturation des réseaux dans les zones densément peuplées alors que la consommation de données est en hausse de 40 % par an, mais qu’elle s’avère également nécessaire pour de nouveaux usages tels que l’industrie connectée ou la voiture connectée.
L’opérateur revient ensuite sur le volet énergétique, en rappelant une différence de fonctionnement par rapport aux précédentes technologies : le fonctionnement “au juste besoin”. Et d’expliquer : “Les antennes 5G ne s’activent qu’à la demande, c’est-à-dire qu’elles transmettent uniquement en direction des terminaux qui en ont besoin, au moment où ils en ont besoin”. Sans compter la meilleure gestion des ressources notamment permise par la ville intelligente.
Dans un monde hyper connecté, quelques regards inquiets se tournent vers un certain Big Brother. Orange balaye l’idée d’une surveillance de masse et souligne que “les opérateurs télécoms restent soumis au respect d’une double norme : le secret des correspondances et le Règlement Général sur la Protection des Données”. Et de rappeler que l’Arcep et la CNIL, les gendarmes des télécoms et le garant de la vie privée, sont tous les deux là pour veiller au grain. Le telco admet toutefois que “l’hyper-connectivité de la 5G peut entraîner l’émergence de nouveaux cyber-risques”.
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