Free Mobile joue la carte de la pédagogie dans les campagnes face aux interrogations sur ses antennes
Free s’est rapproché d’un collectif de riverains pour expliquer le lieu d’implantation d’une future antenne-relais. Il souligne notamment qu’il n’avait pas vraiment d’autres choix que de passer par un terrain privé.
Pourquoi là, et pas ailleurs ? Free a répondu à la demande d’un collectif d’habitants en organisant une réunion d’information le 15 décembre afin d’expliquer le lieu retenu pour l’implantation de son antenne-relais 3G/4G évolutive en 5G, à Orchaise, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Elle se traduira par un pylône de 36 mètres de haut sur un terrain privé, un parc à chevaux situé chemin de la Pierre-de-Landes. Les travaux doivent débuter en mars 2021 avec une mise en service programmée pour juillet 2021. L’équipement sera d’ailleurs mutualisé avec Orange.
Une urgence, mais pas de réponse de la commune
À la trentaine de personnes réunies à la salle des fêtes, Yoann Chéramy, chargé d’affaires chez Free Mobile, a souligné l’engagement de couverture en tant qu’opérateur et le souhait d’aller vite en raison de “la saturation du réseau, qui s’est accentuée pendant les confinements”. Or, pas de réponse de la part de la commune à un e-mail envoyé le 16 juillet 2019 dans lequel l’opérateur manifestait ses intentions. Pas de réponse non plus lors d’une relance quelques semaines plus tard. “À partir du moment où nous n’avons pas eu de retour de la commune, nous avons pris le parti de contacter des particuliers pour trouver un terrain où nous installer”, explique le représentant de Free. Présente, l’adjointe à la mairie Dominique Turpin a expliqué l’absence de retour par l’absence de terrain à proposer.
Les riverains ont demandé des précisions concernant le choix du lieu. “L’idéal aurait été que je m’installe au pied du château d’eau, mais le poids d’une antenne-relais (entre 600 et 800 kg) risquerait de dégrader l’ouvrage si celui-ci n’est pas renforcé”, a expliqué le représentant de Free. Quid d’une mutualisation avec les équipements à Molineuf ou sur l’autoroute A10 ? “La distance de deux kilomètres, c’est déjà loin pour un opérateur. La portée d’une antenne se joue à 500 mètres près”, a-t-il répondu. Sans oublier le questionnement concernant les risques sanitaires. “D’après les études menées, il n’y a pas de risques avérés pour la santé”, a rappelé le représentant de Free Mobile”. Et d’ajouter : “comme les ondes sont un sujet de préoccupation, nous émettons faiblement, entre 0 et 1 volt par mètre. C’est pour cela que nous sommes obligés de mettre des antennes partout”.
Source : La Nouvelle République