Exposition aux ondes : l’ANFR publie ses premières mesures de DAS membre
L’ANFR a testé les DAS membre de 27 smartphones vendus en France. Tous se sont révélés en conformité, indique l’autorité administrative.
Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques et de surveillance du marché, l’ANFR prélève tout au long de l’année des smartphones dans les points de vente en France. Il s’agit de vérifier que les fabricants restent dans les clous en matière de DAS (Débit d’Absorption Spécifique).
Le gendarme des ondes publie d’ailleurs ses premiers résultats de mesure concernant le DAS membre. “Jusqu’à présent, la réglementation permettait des contrôles sur les DAS localisés tête et tronc. À la suite de l’entrée en vigueur le 1er juillet 2020 de l’arrêté du 15 novembre 2019 relatif à l’affichage du débit d’absorption spécifique des équipements radioélectriques et à l’information des consommateurs, le DAS membres peut également être contrôlé”, explique l’autorité administrative. Et d’ajouter que celui-ci “correspond à l’usage du téléphone plaqué contre un membre, par exemple porté dans une poche de pantalon, dans un brassard ou tenu à la main. Il est donc mesuré au contact”.
Ces premiers contrôles ont été réalisés auprès de 27 terminaux mobiles. Il ressort que toutes les unités respectaient la limite réglementaire du DAS membre, fixée à 4 W/kg. L’ANFR indique des résultats oscillant entre 1,04 à 3,84 W/kg. La moyenne mesurée s’établit à 2,29 W/kg, note l’agence administrative.
Davantage de contrôles
Pour rappel, le gouvernement a annoncé un renforcement des contrôles de DAS sur fond de lancement de la 5G. L’ANFR devra ainsi réaliser 140 contrôles en 2021, soit le double par rapport à 2019. De quoi tester, dès 2020, plus de 80% des modèles les plus vendus en France. Les contrôles cibleront d’ailleurs particulièrement les modèles 5G.