Freebox Pop et mini 4K : test de DAZN, le nouveau service de streaming sportif qui boxe dans une seule catégorie
Amateurs de contenus sportifs, voici DAZN. La plate-forme est accessible aux abonnés Freebox Pop et mini 4K grâce à une application disponible sur le Play Store. Petit tour d’horizon du service, dont les contenus restent pour l’instant très limités. Seuls les fans de boxe apprécieront.
Lancée ce mardi 1er décembre dans 200 pays, dont la France, DAZN se présente comme le Netflix du sport. Coûtant 1,99€ par mois, sans période d’essai, la plate-forme anglaise détenue par le milliardaire Len Blavatnik se contente pour l’instant en France de contenus autour de la boxe, parmi lesquels des combats en direct ou sous forme d’archives, des talk-shows ou des documentaires. Mais la plateforme a de l’ambition, “en France, nous aurons vite des discussions sur le foot”, révèle ce matin dans les lignes de L’Express, Joe Markowski, vice-président exécutif de DAZN.
Commencer par s’inscrire au service, depuis le navigateur Web
Avant toute chose, il faut s’inscrire au service. Cela passe par le navigateur Web, l’application Android TV ne permettant en effet que la connexion à l’aide des identifiant et mot de passe.
Nom, prénom, adresse e-mail, mot de passe, coordonnées bancaires et… c’est terminé. La procédure est rapide. En 3 minutes, c’est bouclé.
Il faudra ensuite rechercher l’application sur le Play Store. Légère, l’application pèse moins de 30 Mo.
L’interface d’accueil : uniquement en anglais pour le moment
Au lancement, on remarque une chose : l’interface est intuitive, mais intégralement en anglais pour l’instant. Composée de deux parties, elle propose tout d’abord un mega menu avec quatre onglets “Sports”, “Schedule”, “Search” et “Settings”.
Le premier onglet donne accès aux contenus triés par sport. Forcément, c’est vite vu en ce qui nous concerne. De la boxe, et rien d’autre.
Le second onglet est un calendrier permettant de naviguer par chronologie, mais aussi par sports grâce au filtre en haut à droite.
Le troisième onglet permet de lancer une recherche par sport, événement ou encore compétiteur. Pas de requête vocale. Il faudra ainsi se contenter du clavier virtuel. Dommage, cela aurait été moins fastidieux.
Quant au quatrième onglet, il donne accès aux paramètres. Ceux-ci sont d’ailleurs bien rachitiques : quitter l’application ou se déconnecter. D’ailleurs, gageons que l’on y retrouve très prochainement un réglage pour la langue de l’interface. La langue de Molière ne serait pas un luxe pour un service officiellement disponible en France.
La seconde partie de l’interface se compose de bandeaux de contenus à la suite. Y apparaissent notamment les recommandations de contenus à venir, de contenus liés à différents compétiteurs (des combattants, dans notre cas), de contenus incontournables ou encore de documentaires.
Un lecteur basique, mais avec une bonne idée
Lecture, pause, avance, retour. Le lecteur intégré va à l’essentiel.
Pour mettre en lecture ou pause, il suffit d’appuyer sur le bouton au milieu de la croix multidirectionnelle de la télécommande Freebox. Les flèches gauche et droite permettent de reculer et d’avancer dans le programme, avant de remettre en lecture avec le bouton au lieu de la croix multidirectionnelle.
Petite subtilité : trois vitesses de recul ou d’avance dans le contenu sont disponibles. Il suffit d’appuyer plusieurs fois de suite sur le flèche pour choisir la vitesse. Pratique dans le cas d’un contenu long.
Appuyer avec la flèche du bas permet d’afficher l’interface d’accueil avec le contenu continuant d’être lu en arrière-plan.
Notez pour terminer que l’affichage du lecteur permet d’avoir un bref descriptif du contenu.
VERDICT
L’interface de DAZN est simple et efficace. D’ailleurs, un peu trop simple au moment où sont écrites ces lignes, avec des paramètres peu étoffés, pour ne pas dire absents. Il manque notamment le choix de plusieurs langues ou la section vie privée toujours bienvenue. Il faudra attendre un peu pour parler de contenus riches. Il n’y a pas vraiment foule pour le moment. La plateforme l’assure, “en France, nous aurons vite des discussions sur le foot”.