Sur fond de craintes autour de la 5G, la ville de Paris a lancé une concertation citoyenne, afin de positionner des garde-fous. Certains élus y voient une manière de retarder la 5G pour ne pas froisser des alliés, mais dénoncent aussi un manque de transparence.
En tant que capitale, Paris ne doit pas être en retard, tel est le message envoyé à l’attention d’Anne Hidalgo. Dans une tribune, plusieurs élus reprochent à la mairie de Paris de bloquer le déploiement du nouveau réseau mobile en organisant une conférence citoyenne. Et ce alors que les opérateurs pourraient déjà s’y atteler. À leurs yeux, il s’agit surtout pour la maire de ne pas froisser quelques alliés écologistes.
Mais ce n’est pas le seul reproche. Les élus déplorent un manque de transparence autour de cette conférence citoyenne, dont le déroulement a été détaillé le 20 novembre pour un lancement dès le 21 novembre. Sont ainsi trois sessions organisées trois samedis de suite au travers de salles virtuelles, avec 80 personnes sélectionnées. “80 citoyens ont été recrutés selon la zone géographique, l’âge, la composition familiale et la CSP. Les zones géographiques concernées sont Paris Intramuros, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. La parité a bien évidemment été respectée pour ce recrutement”, indique l’e-mail envoyé aux conseillers de Paris.
Or, il faudra attendre le vote des recommandations finales prévu le 5 décembre, soit le troisième samedi, pour savoir à quoi s’en tenir concrètement. “L’exécutif parisien s’était engagé à associer étroitement les groupes politiques et les élus de toutes tendances à cette réflexion, qui se déroule finalement en toute opacité”, dénonce David Alphand, conseiller de Paris et vice-président délégué du groupe Changer Paris. Une manque de transparence incompatible à ses yeux au regard des inquiétudes côté opérateurs pour lesquels Paris revêt un caractère stratégique.
La conférence citoyenne a été annoncée en septembre et officialisée en octobre. Il s’agissait alors d’instaurer un débat sur la 5G auquel participeraient les citoyens et à l’issue duquel serait mise à jour une charte signée par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, afin d’y intégrer la 5G. Datant de 2003 et modifié à plusieurs reprises, ce document vise à rassurer les citoyens concernant le niveau d’exposition aux ondes. Les opérateurs peuvent ainsi opérer des modifications concernant l’emplacement, l’orientation et la puissance d’émission de leurs antennes. Elle assure également un bon niveau d’information des citoyens, parce que “personne ne doit découvrir la présence d’une antenne au-dessus de sa tête” indiquait à l’époque Yves Contassot, alors adjoint au maire de Paris chargé de l’environnement. Les opérateurs s’étaient enfin engagés à une intégration optimale dans le paysage.
“Pour la ville de Paris, la question n’est pas d’être pour ou contre la 5G, ni de se prononcer pour ou contre un moratoire, parce que nous n’en avons pas la compétence”, avait insisté Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris en charge des finances, du budget et de la finance verte. Elle permettra “de définir des garde-fous sur les usages souhaitables ou non”, avait-il indiqué.
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