5G : les autorisations d’utilisation des fréquences sont désormais entre les mains d’Orange, Free, Bouygues et SFR
Le régulateur délivre les autorisations pour l’utilisation des fréquences de la 5G aux opérateurs qui pourront se lancer dès le 18 novembre.
La phase des enchères pour l’obtention des blocs de fréquences pour la 5G sur la bande des 3,5 GHz et celle pour le positionnement de chacun sur cette bande étant terminées, Orange, Free, Bouygues et SFR sont dans les starting-blocks pour la 5G.
L’Arcep indique d’ailleurs avoir délivré, le 12 novembre, les autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4‑3,8 GHz. “Les opérateurs sont autorisés par l’Arcep à utiliser ces fréquences dès le 18 novembre 2020”, indique le régulateur. Orange a d’ailleurs annoncé qu’il ouvrira son réseau 5G dès le 18 novembre. “La délivrance de ces autorisations marque l’aboutissement de cette procédure d’attribution”, précise le régulateur.
Pour rappel, Free a obtenu un bloc de 70 MHz, soit moins qu’Orange et SFR, mais autant que Bouygues Telecom. L’opérateur de Xavier Niel a également déboursé un peu plus de 3 millions d’euros pour s’assurer une place loin des extrémités l’exposant à des interférences, mais à côté d’Orange pour laisser la porte ouverte à une mutualisation. L’opérateur historique a d’ailleurs confirmé l’étude d’une telle mutualisation, mais avec la condition de garder un “avantage clair”.
Près de 2,8 milliards d’euros
Les enchères auront rapporté près de 2,8 milliards d’euros à l’État. “Au total, les lauréats devront verser à l’État une redevance fixe de 2 789 096 245 euros. Celle-ci est exigible en plusieurs parts entre 2020 et 2034. Ils verseront également une redevance variable égale à 1% du chiffre d’affaires réalisé sur les fréquences concernées”, rappelle en effet le gendarme des télécoms.