Tout n’est pas fixé pour les équipements Huawei en France. Guillaume Poupard, président de l’ANSSI a indiqué jeudi dernier que l’arrêté “anti-Huawei” sera amené à être modifié.
Huawei en France, le capharnaüm continue. Alors que les autorisations pour les fréquences 5G seront bientôt distribuées et qu’Orange prévoit déjà d’allumer son réseau le 18 novembre, le président de l’ANSSI indique que les limitations imposées aux opérateurs en terme d’équipements Huawei pourraient être modifiées.
Lors d’une audition au Sénat, le président du gendarme de la cybersécurité a enjoint ses interlocuteurs à ne pas “être surpris s’il y a une modification du texte“. L’arrêté limitant l’utilisation des équipements de la firme de Shenzhen ne sera pas revu, mais évoluera en fonction des équipements et des technologies utilisées par les opérateurs pour leurs réseaux mobile.
Une manière pour les règles imposées de rester pertinentes lors du déploiement de la 5G en France. ” Si c’est un arrêté, c’est justement qu’il est amené à évoluer et on va le faire évoluer. Parce que simplement la technologie évolue et que si on veut être capable de coller aux questions de sécurité il faudra faire évoluer cet arrêté “, a expliqué le président de l’Autorité chargée de la cybersécurité.
Pour rappel, Huawei fait l’objet d’une certaine méfiance en France vis-à-vis de ses équipements réseau. La raison réside dans des soupçons d’espionnage pour le gouvernement chinois, relayés par le gouvernement américain sous Donald Trump. Un sujet qui est plutôt brûlant parmi les opérateurs. Bouygues doit démanteler 3000 antennes Huawei en zones très denses, mais est également touché, à l’instar de son concurrent SFR, pour le déploiement de la 5G. En effet, l’utilisation des équipements chinois est limitée par des autorisations délivrées par le gouvernement et doit prendre fin d’ici à 2028 au plus tard. Un coup dur pour SFR et Bouygues, dont la moitié du réseau utilise déjà Huawei et pour qui l’équipementier était une solution de choix pour déployer la 5G. Orange a quant à lui définitivement cessé de travailler avec Huawei en France.
La politique du gouvernement est d’ailleurs critiquée par Free et Bouygues notamment, mais pour des raisons différentes. L’opérateur de Xavier Niel, lui, n’est pas autorisé à utiliser Huawei et dénonce un problème d’égalité face à ses deux concurrents. Bouygues Telecom quant à lui, a saisi le conseil d’Etat pour faire annuler le décret d’application de la loi mettant en place les limitations d’utilisation d’équipements Huawei.
Du côté de l’ANSSI, elle affirmait l’été dernier ne pas être dans “du “Huawei bashing”, ni dans du racisme anti-chinois“. “Nous disons juste que le risque n’est pas le même avec des équipementiers européens, qu’avec des non-européens. Il ne faut pas se mentir”, avait alors indiqué son président.
Source : ZDnet
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