Advertisement
Categories : Brèves

Le rachat de Covage par SFR, ce n’est pas encore fait, le feu vert pourrait s’accompagner de conditions

Advertisement

L’acquisition de Covage par Altice pourrait obtenir prochainement le feu vert de Bruxelles, mais pas sans conditions pour éviter une situation de monopole sur le marché de la fibre optique entreprise dans les zones peu denses.

“C’est pas fini”, pour reprendre le slogan de l’opérateur au carré rouge. Fin 2019, SFR FTTH est entrée en négociations exclusives avec les actionnaires de Covage. Pour la filiale d’Altice France spécialisée dans le déploiement de la fibre optique dans les zones peu denses, il s’agissait de mettre la main sur 100 % du quatrième opérateur d’infrastructures en France et de permettre à SFR de connecter davantage de foyers. L’affaire devant être bouclée au premier semestre 2020.

Un an plus tard, Bruxelles n’a toujours pas donné son feu vert pour cette acquisition à 1 milliard d’euros conduite par Altice et sa filiale. Le noeud du problème serait, selon La Lettre A, la situation de position dominante dans laquelle se retrouverait SFR pour le déploiement de la fibre dans les zones peu denses (18 % du secteur pour SFR et 16 % pour Covage). Une position dominante laissant craindre un marché moins accessible aux petits opérateurs télécoms proposant des offres fibre optique entreprise, alors que celui-ci est déjà dominé par Orange et SFR (un duopole d’ailleurs pointé du doigt par le directeur général d’Iliad, dont on attend prochainement les offres B2B). Les opérateurs s’interrogent en effet sur des complications pour l’accès aux infrastructures de Covage. SFR se retrouvant sur les deux tableaux, il pourrait y avoir une porosité entre les deux filiales, avec une branche déploiement poussant vers la division commerciale.

D’où une enquête de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne concernant les répercussions sur le marché de la fibre entreprise, avec un questionnaire adressé aux collectivités et concurrents. Les conclusions sont attendues le 13 novembre, soit vendredi prochain, révèlent par ailleurs la publication numérique. Bruxelles pourrait ainsi exiger la cession d’une partie des RIP (Réseau d’Initiative Publique) pour apporter des garanties en matière de concurrence, des garanties qui avaient demandées par l’AOTA (Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs) peu de temps après l’officialisation des négociations.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Dimitri Tamion

Advertisement

Articles récents

Extinction de la 2G : des pros rappellent l’urgence de s’y préparer pour éviter les galères

La fin du réseau 2G, prévue d’ici fin 2026, menace directement les systèmes de téléalarme…

20 août 2025

Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms : “la fin de l’abonnement” par Free, SFR et Orange lancent leurs contre-attaques aux Freebox…

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et…

20 août 2025

La fibre optique de la RATP attise les convoitises d’un opérateur, l’Arcep doit intervenir

La RATP exploite depuis 1997 un vaste réseau de fibre optique, utilisé en interne mais…

20 août 2025

Free et Disney+ offrent un nouveau cadeau aux abonnés Freebox, mais aussi à certains abonnés Free Mobile grâce à une évolution

Le premier épisode de la série évènement Disney+, Alien Earth, est maintenant disponible gratuitement pour…

20 août 2025

Ligue 1+ : un accord presque conclu entre Canal+ et la LFP… avant de s’effondrer

Alors qu’un accord de dernière minute semblait imminent, les négociations entre Canal+ et LFP Media…

20 août 2025

SFR veut vite restructurer sa dette et se fixe une date pour finaliser l’opération

Altice France vise la finalisation de son plan de sauvegarde au 1er octobre. Altice France,…

20 août 2025
Advertisement