TousAntiCovid : la nouvelle application de traçage de contacts franchit déjà la barre des 4 millions de téléchargements
Meilleur démarrage pour TousAntiCovid, avec un volume de téléchargements déjà plus important par rapport à celui de StopCovid. Difficile cependant de parler pour l’instant d’un véritable engouement de la population.
Nouveau flop en perspective ? C’est la question que l’on peut naturellement se poser après l’échec de StopCovid, l’application de traçage de contacts poussée par le gouvernement sur fond de lutte contre le Covid-19. Portant un nom voulu plus fédérateur, proposant davantage d’informations et se voulant plus simple d’utilisation, l’application TousAntiCovid a débarqué le jeudi 22 octobre sur les Play de Google et l’App Store d’Apple avec pour objectif de rectifier le tir.
Sans parler d’un engouement général, les chiffres montrent au moins plus de téléchargements. À l’issue de plusieurs mois d’existence, StopCovid avait été installé plus de 2,6 millions de fois (comparé aux 16 et 18 millions outre-Manche et outre-Rhin), mais aussi désinstallé plus de 1 million de fois. En l’espace de quelques jours, TousAntiCovid bat déjà le record de sa devancière. Elle a en effet atteint les 2,8 millions de téléchargements jeudi et franchi la barre des 4 millions ce dimanche.
Une deuxième chance et des alliés
Avec TousAntiCovid, le gouvernement entend fournir davantage d’informations au sein d’une interface plus claire. L’interface s’est notamment enrichie de nouvelles données : risque d’exposition, chiffres clés et dernière actualité, tout cela bien en vue de l’utilisateur. Une section “Plus” permet de savoir où se faire dépister et d’obtenir une attestation couvre-feu, grâce à des liens vers les sites gouvernementaux.
En parallèle, le gouvernement compte sur le soutien de tous. Cédric O indiquait récemment chercher “des relais et des alliés”. Le secrétaire d’État chargé du numérique compte notamment sur le secteur médical pour contrebalancer avec “le manque de confiance” vis-à-vis de la parole politique, mais aussi sur le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. La meilleure mise en avant du bouton de partage de l’application montre que le gouvernement compte en outre sur les utilisateurs pour en faire la “promotion” auprès de leur entourage.
Source : Le Parisien