Police des télécoms : qui pour remplacer Sébastien Soriano à la tête de l’Arcep ?
Le mandat du président de l’Arcep touche à sa fin et Sébastien Soriano devra céder sa place l’année prochaine. Quatre candidats sont pressentis pour lui succéder.
Qui veut prendre la place de Sebastien Soriano ? Le gendarme des télécoms changera de dirigeant l’année prochaine et son (sa) remplaçant(e) sera nommé par décret du président de la République. D’après nos confrères du Figaro, quatre candidats se démarquent.
Celui dont le nom reviendrait le plus souvent, c’est Antoine Darodes. Ancien Directeur de l’Agence du Numérique et directeur du Plan Très Haut Débit et actuel directeur de cabinet de Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique. Il a même travaillé chez le gendarme des télécoms en 2009, et aurait déjà les faveurs d’une partie du gouvernement. S’il a récusé officiellement être candidat, monsieur Darodes a tout de même glissé au Figaro “avoir souvent succédé à Sebastien Soriano“.
Autre challenger, une femme cette fois, l’ex-secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances Delphine Gény-Stephan. Ses talents de négociatrices en ferait une bonne candidate pour le poste, face aux patrons des opérateurs. La possible volonté du gouvernement d’avoir une nouvelle agence publique avec une présidente pourrait jouer en sa faveur. Gabrielle Gauthey , ancienne membre du collège de l’Arcep et ayant occupé des postes de directoin chez Orange et Nokia, serait-elle aussi intéressée par le challenge.
Un quatrième challenger, Mathieu Weil, serait également évoqué régulièrement. Chef du service de l’économie numérique à la direction générale des entreprises, il a cependant confié ne pas être candidat. La raison étant qu’il n’est pas Conseiller d’Etat et que traditionnellement, le poste de président de l’Arcep revient à un acteur de l’Etat. Si Sebastien Soriano avait brisé cette tradition lors de sa nomination, certains aimeraient peut-être y retourner…
Qu’importe l’homme ou la femme choisi(e), le challenge sera de taille. Avec le lancement des offres 5G à la fin de l’année, il faudra suivre pendant 6 ans le déploiement et l’impact sur la société de cette toute nouvelle génération de téléphonie mobile. Pas forcément une mince affaire…