Orange : son projet de cession d’une partie de son réseau fibre en France prend du retard
Dans une interview accordée à Bloomberg, le patron d’Orange annonce prévoir trouver un partenaire financier en 2021 pour monétiser une partie de son réseau fibre en France. La pandémie a causé du retard.
Le confinement et la Covid-19 ont retardé Orange Concessions, le projet de l’opérateur historique de monétiser son infrastructure française de fibre. Depuis deux ans, Orange se pose la question de “la maximisation de la valeur” de ses réseaux en France mais aussi en Europe.
Dans son nouveau plan stratégique “Engage2025” présenté en décembre dernier, le FAI a posé les premières pierres de la cession partielle de certains réseaux , “tout en gardant le contrôle”.
Pour ses infrastructures FTTH, Orange souhaite investir en propre, pour tenir ses engagements en zone moyennement dense (AMII) en France . En revanche, dans certaines zones, il prévoit de s’associer à des partenaires. Sa nouvelle filiale Orange Concessions, doit regrouper 4 millions de prises des Réseaux d’Initiative Publique (RIP) appartenant aux collectivités locales et dont il est concessionnaire. Il va sans dire qu’une partie de ces prises sera cédée.
Dans une interview accordée hier à Bloomberg, Stéphane Richard, PDG d’Orange a confié que ce projet accuse aujourd’hui un certain retard, le FAI prévoit de trouver un partenaire financier pour le véhicule dédié en 2021, plus tard que la date limite prévue pour fin 2020. Et de rassurer, il y a « beaucoup d’appétit pour ces actifs ». Au total, deux investisseurs pourraient être de la partie.
Sur le mobile, « Il va y avoir une sorte de consolidation sur les sociétés de tours en Europe », assure également Stéphane Richard, y compris entre opérateurs, et Orange a eu quelques discussions à ce sujet. « Nous avons eu des échanges avec Deutsche Telekom AG et Vodafone Group Plc à certains moments, mais ils ne sont pas du tout avancés”.