Free coche soudainement une case importante sur le “WiFi 7 certifié” grâce à cette nouvelle évolution sur la Freebox Ultra

Alors que Bouygues Telecom accuse Free de proposer un WiFi 7 non certifié avec sa Freebox Ultra, l’opérateur intègre dans sa box une fonctionnalité clé requise pour obtenir cette certification auprès de la WiFi Alliance.
Mardi dernier, Free a déployé une mise à jour majeure de serveur de ses box, laquelle intègre de nombreuses nouveautés dont une qui ne passe pas inaperçue, eu égard à une polémique sur le WiFi 7 de la Freebox Ultra.
Cette nouvelle version 4.9 du firmware de la box haut de gamme de Free introduit en effet une fonctionnalité, à savoir le MLO (Multi-Link Operation), susceptible de lui permettre d’obtenir la certification Wi-Fi 7. Une évolution qui intervient quelques mois après la plainte de Bouygues Telecom, accusant Free de publicité trompeuse sur cette technologie.
En effet, en septembre dernier, Bouygues Telecom a intenté une action en justice contre Free, lui reprochant d’avoir mis en avant le Wi-Fi 7 lors du lancement de la Freebox Ultra en janvier 2024 alors que celle-ci n’est pas certifiée, la norme ne l’étant pas non plus à ce moment là. Contrairement à la Bbox WiFi 7, lancée début 2025, qui était certifiée dès sa sortie, la Freebox Ultra ne répondait alors pas à tous les critères définis par la Wi-Fi Alliance.
L’un des principaux manquements relevés était l’absence de la fonctionnalité MLO (Multi-Link Operation), un élément clé pour la certification Wi-Fi 7. Le MLO permet d’optimiser la connexion en utilisant simultanément plusieurs bandes de fréquences pour améliorer la latence et éviter les congestions.
L’activation de cette technologie sur la Freebox Ultra permet donc à l’opérateur de répondre aux exigences de la WiFi Alliance autour de la certification Wi-Fi 7. Pour rappel, cette certification repose sur plusieurs critères techniques :
- Un canal de 320 MHz dans la bande des 6 GHz
- La prise en charge du MLO
- L’intégration des technologies Multi-RU et Puncturing pour une résilience accrue aux interférences (Free n’a jamais communiqué sur ce point).
- Une modulation 4KQAM, soit des data rates encore plus élevés
- Des trames d’acquittements groupés (“block ack”) encore plus performantes.
Cette évolution technique semble donc confirmer aujourd’hui la non-certification de la Freebox Ultra. Reste à savoir si cette mise à jour suffira pour convaincre la Wi-Fi Alliance et obtenir officiellement la certification WiFi 7.
Source : Frandroid