Trop cher, trop brusque… des députés demandent d’attendre encore un peu avant l’arrêt des réseaux 2G et 3G

Trop cher, trop brusque… des députés demandent d’attendre encore un peu avant l’arrêt des réseaux 2G et 3G

Dans un rapport déposé à l’Assemblée nationale, plusieurs députés demandent le report de l’arrêt des réseaux 2G et 3G.

La fin planifiée de la 2G et de la 3G alerte plusieurs secteurs d’activité utilisant encore ces réseaux. Un rapport de député a été déposé auprès de l’Assemblée nationale pour demander à ce que les dates de fin de ces réseaux vieillissants mais encore utilisés soit repoussées de deux ans, alors que la date initiale pour une fin totale était prévue pour 2030, avec des calendriers différents selon les opérateurs, Orange ayant déjà prévu d’arrêter la 2G en fin d’année et le plus tardifs sera SFR qui aura arrêté les deux réseaux d’ici fin 2029.

D’après le texte : le report de l’arrêt des réseaux 2G et 3G en France repose sur plusieurs enjeux majeurs. Tout d’abord, le calendrier de fermeture est jugé trop contraignant par rapport aux pratiques européennes, où des délais plus longs sont accordés pour la transition technologique. Par exemple, le Royaume-Uni prévoit un arrêt en 2033, tandis que d’autres pays comme la Suède et la Norvège ont repoussé leurs échéances​. Ensuite, la transition affecte de nombreux secteurs essentiels : télésurveillance, téléassistance, ascenseurs, réseaux d’eau, mais aussi l’automobile et les équipements médicaux. Ces industries doivent adapter ou remplacer des millions d’équipements encore dépendants des anciens réseaux, un processus long et coûteux​.

L’impact financier est également conséquent, avec une facture estimée à 685 millions d’euros pour l’ensemble des acteurs concernés, incluant collectivités, entreprises et particuliers​. De plus, les technologies de remplacement, comme la VoLTE, ont été déployées tardivement, ce qui accroît les risques de rupture de service​. Enfin, les cycles de vie des réseaux mobiles étant de plus en plus courts, certains acteurs redoutent qu’une transition précipitée vers la 4G et la 5G ne se reproduise à l’avenir avec ces nouvelles générations, générant de nouvelles difficultés d’adaptation​.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox