Free prêt à se démarquer sur la Ligue 1 avec des personnalités connues, journalistes, présentateurs et un “gros vent de jeunesse”
Deuxième volet de notre interview du chef de projet de la nouvelle offre Free Ligue 1 Uber Eats. Après la présentation hier de l’interface et du fonctionnement de l’app, place aujourd’hui à l’éditorialisation et au terrain. Free voit les choses en grand, des personnalités connues, journalistes, chroniqueurs et présentateurs incarneront son service.
Free file droit vers la Ligue 1. Dès le 22 août prochain, l’opérateur lancera son nouveau service baptisé Free Ligue 1 Uber Eats et espère tirer son épingle du jeu tout en faisant plaisir à ses abonnés avant de viser sans l’ombre d’un doute tous les fans de ballon rond. Se revendiquant simple partenaire de Mediapro et Canal+, l’opérateur ne s’empêchera pas toutefois de les dribbler si le succès est au rendez-vous.
En attendant le coup d’envoi de la nouvelle saison de Ligue 1, Free se prépare sérieusement dans son centre d’entraînement, à l’abri des regards. Aujourd’hui sa conviction est fondée : “Notre approche c’est que le foot d’aujourd’hui tel qu’on le retrouve sur les chaînes concurrentes, n’est pas celui que l’on retrouve sur le terrain, dans les tribunes ou dans la rue et on a voulu emmener un gros vent de jeunesse et de diversité parce que on a l’impression de tomber toujours sur les mêmes stéréotypes”, explique Arthur Dagard, chef de projet de Free Ligue 1 Uber Eats.
Une équipe de choc, des personnalités connues et un Monsieur Loyal
Le ton est donné et l’ambition paraît démesurée. Imprévisible, Free semble malgré tout avoir les moyens de ses ambitions. Son incursion dans le foot français, l’opérateur l’a préparé avec l’envie insatiable d’innover et de disrupter qu’on lui connaît. Pour séduire et ne pas rentrer tête baissée au vestiaire, l’opérateur s’est visiblement bien entouré, un casting à la fois XXL et équilibré. “Vous allez retrouver des personnalités connues, des gens qui sont dans le métier depuis quelques années et qui vont avoir des rôles divers et variés, des chroniqueurs et présentateurs mis à égalité autour d’un monsieur loyal “, poursuit t-il. Free s’est donc doté d’un homme fort, mais aussi de plusieurs visages pour incarner son service, qui mélangera information et divertissement, du “footainement”, il aime le dire.
Une offre éditoriale fun et éclectique… des JTs, des podcasts, des émissions, des interviews et web-séries
Le nouvel entrant tient ainsi à consommer au maximum son lot numérique raflé en 2018, et prépare actuellement « des émissions pilotes, on a développé des concepts internes en s’appuyant sur l’expérience de différentes boîtes de production dans l’audiovisuel, la publicité et le web ». Les futurs utilisateurs du service, vont ainsi non seulement accéder aux extraits des matchs en quasi-direct ( buts, actions arrêts) mais aussi retrouver des interviews, des web-séries, débriefs, des podcasts et même des JT, soit au total plus de 2000 contenus par saison en comptant les résumés des matchs.
Un accès privilégié aux clubs, une équipe Free Ligue 1 dans les stades
Autre nouveauté, Free et son équipe seront de la partie aux côtés de Mediapro et Canal+ dans les stades, et plus particulièrement dans la zone flash pour interviewer les joueurs à l’entrée et à la sortie des rencontres. Par ailleurs, l’opérateur dispose d’un « accès privilégié aux clubs », nous annonce t-il. Le chef de projet du service Free Ligue 1 Uber Eats confie à ce propos que son équipe « est très attendue comme nouvel acteur et d’ores et déjà bien accueillie par les attachés presse et joueurs des clubs ».
“On va parler technique, actions de jeu, débriefer et se faire plaisir avec des émissions ludiques”
Au-delà de cette volonté d’intégration dans le milieu du ballon rond, Free ambitionne de créer au fil du temps “un lien assez particulier avec des formats courts, snackables”. L’objectif n’est donc pas de créer des contenus longs et des débats sans fin mais des formats à consommer entre deux résumés de match par exemple, comme un plat à déguster sur le pouce, la qualité et l’expertise en prime, “oui, on va parler technique, oui on va parler actions de jeu, oui on va débriefer et poser les enjeux du week-end mais on va aussi se faire plaisir avec des émissions ludiques et divertissantes”, explique Arthur Dagard.
S’agissant des résumés de matchs qui seront proposés après le coup de sifflet final mais aussi les meilleurs moments, Free va coucher une voix off et des commentaires, “un spécialiste va venir nous assister sur l’intégralité des matchs”.
Éviter un enchaînement d’images à la YouTube
Enfin côté captation, l’opérateur utilisera les images fournies directement par la Ligue professionnelle de football au travers de ses partenaires comme Mediapro. Une question se pose toutefois ? Comment Free va choisir les meilleurs moments ? Le FAI a recruté des journalistes pour sélectionner en temps réel les meilleurs phases de jeu et les commenter. « Car le foot c’est une émotion avant tout et on voulait que cela se sente en évitant un enchaînement d’images un peu à la YouTube, un peu vulgaire qui se superposent les unes aux autres ».
Free a donc bel et bien chaussé ses crampons au nom du foot, de la modernité et de la diversité des formats. Espérons que pour son entrée sur les pelouses de Ligue 1, il puisse rapidement marquer un but en pleine lucarne et satisfaire les fans de ballon rond.