Piratage massif chez Free : le très jeune hackeur mis en examen pour de multiples chefs d’accusation

Piratage massif chez Free : le très jeune hackeur mis en examen pour de multiples chefs d’accusation

L’étau se resserre sur le jeune pirate suspecté d’être à l’origine du vol des données des abonnés Free en octobre. Il est également soupçonné d’avoir demandé une rançon de 10 millions d’euros en cryptomonnaies à Xavier Niel.

Après avoir été interpelé lundi dernier puis mis en garde à vue, l’adolescent de 17 ans suspecté d’avoir perpétré la cyberattaque et le vol des données de 19,2 millions d’abonnés Free en octobre 2024, a été mis en examen ce mercredi 15 janvier, révèle l’AFP. Selon une source proche du dossier, ce jeune hacker qui n’en n’est pas à son premier coup d’essai, est visé par plusieurs chefs d’accusation comme “accès et maintien frauduleux; introduction frauduleuse de données ; détention frauduleuse de données ; extraction frauduleuse de données, mais aussi pour collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux ou encore recel d’atteinte à un système de traitement automatisé de données”, indique l’agence de presse.

Le pirate est aussi suspecté de tentative d’extorsion sur la personne de Xavier Niel, fondateur de Free à qui il aurait demandé une rançon de 10 millions d’euros en cryptomonnaies en l’échange de de la base de données dérobée. Le magnat des télécoms a alors refusé de payer.

L’opérateur avait précisé à la justice que “trois messages identiques ont été adressés le 21 octobre 2024 sur la plateforme DOP, qui est une plateforme dédiée à l’échange avec les abonnés pour leurs données personnelles, dans lesquels il menace d’utiliser frauduleusement les données piratées si une somme de 10 millions d’euros ne lui est pas payée en cryptomonnaie, ces messages n’ayant toutefois pas laissé de traces informatiques”, a-t-on appris en novembre dans une décision de justice. Xavier Niel, a lui aussi reçu un message sur son téléphone personnel par l’intermédiaire de la messagerie électronique Telegram. Free a d’ailleurs obtenu de la justice la condamnation de la messagerie instantanée à lui communiquer les données d’identifications du hacker ayant cherché à vendre les fruits de son larcin.  L’adolescent est actuellement placé en centre éducatif par un juge des libertés et de la détention.

Source : Les Echos

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox