L’Arcep renforce Starlink en France et va autoriser Orange à étendre son offre internet par satellite
Le régulateur autorise Starlink, le service de satellites de SpaceX, à améliorer son accès dans les zones rurales. Orange va lui pouvoir permettre à sa clientèle entreprises d’accéder à une offre satellitaire.
Du mouvement pour les services d’offres par satellite. L’Arcep a mené l’été dernier une consultation publique suite à une demande de Starlink concernant son système satellite « STEAM-1B ». Avec 4 687 contributions, principalement de particuliers, l’intérêt pour améliorer la connectivité dans les zones mal desservies a été largement souligné, souligne aujourd’hui le régulateur, tout comme la satisfaction générale des utilisateurs actuels. Si quelques réserves sur le nombre de satellites utilisés ont également émergé, l’Arcep a décidé après examen de modifier l’autorisation d’utilisation des fréquences pour permettre à Starlink d’exploiter le système « STEAM-1B » en complément des infrastructures déjà existantes. Cette extension pour des services fixes et en mobilité à l’aide de ce nouveau système satellites donnera à la société d’Elon Musk la possibilité d’utiliser des satellites non-géostationnaires qu’elle n’utilise pas jusqu’à présent en France.
Ce 19 décembre, le gendarme des télécoms a également annoncé son intention d’autoriser de nouvelles fréquences à Orange. Après avoir lancé son offre satellitaire pour tous il y a un an, le groupe français a sollicité “une autorisation d’utilisation de fréquences dans les bandes 10,950 – 11,190 GHz (sens espace vers Terre) ainsi que 14 – 14,185 GHz (sens Terre vers espace) pour établir et exploiter un réseau ouvert au public du service fixe par satellite afin de fournir des services de communications par satellite en France métropolitaine à destination de la clientèle entreprises, pour des stations terriennes fixes fonctionnant avec un système à satellite géostationnaire”, apprend-on. Avant de pendre sa décision finale, l’Arcep lance une consultation publique ouverte jusqu’au 30 janvier 2025.
L’Arcep envisage d’attribuer cette autorisation demandée. Au préalable, une consultation publique est ouverte jusqu’au 30 janvier 2025 afin de recueillir les observations sur le projet des acteurs intéressés.