Des riverains ne veulent pas d’une antenne 4G de Free, qui serait une “verrue” dans le paysage
Des riverains ne veulent pas d’un pylône devant accueillir une antenne 4G de Free. En plus d’une utilité discutable, ils dénoncent une verrue dans le paysage, des risques sanitaires et une manque d’informations.
Rendez-vous au hameau Les Mares, dans le département de l’Aveyron, où des riverains s’opposent à l’installation d’une antenne 4G de Free. Celle-ci doit prendre place sur un pylône de 32,5 mètres sur le plateau du Larzac, à 1,1 kilomètre du hameau. Le collectif indique avoir l’impression de se faire “imposer un service” dont “la grande majorité des habitants alentour” n’a pas besoin et ne veut pas.
Une surprise pour les habitants
Regroupés au sein du collectif des Mares du Larzac, les opposants ont envoyé un courrier à la Préfète de l’Aveyron. Dans leur missive, ceux-ci dénoncent le fait d’avoir découvert l’installation avec la pose d’une dalle de béton. Selon eux, ils n’ont été “ni concertés, ni même prévenus”. “Aucun affichage de déclaration de travaux n’a été fait sur le site choisi par l’opérateur”, affirment les riverains.
Une antenne vue comme une verrue au milieu du paysage
Côté arguments, les opposants évoquent les risques sanitaires avec la présence d’une dizaine d’enfants (sur 20 habitants permanents) et des “risques potentiels, jamais encore scientifiquement écartés à ce jour”. Ceux-ci pointent également du doigt l’impact sur le paysage avec une antenne perçue comme “une verrue au milieu d’un écrin de faune et flore sauvages, de paysages agricoles et de pâturages”.
Une antenne à l’utilité discutable, selon les opposants
Il y a par ailleurs des interrogations concernant la légitimité de l’antenne. “À l’heure où les travaux préalables à l’installation du réseau fibré viennent de commencer dans notre zone, quand tout le monde est déjà équipé d’un téléphone fixe, d’une connexion Internet et d’un téléphone mobile fonctionnant déjà, quelle utilité pour les habitants y aurait-il à ériger cette antenne ?”, se demandent les habitants concernant la pertinence de l’équipement et le nombre foyers concernés.
Source : Le Millavois