Le patron d’Orange, Stéphane Richard s’est exprimé au sujet de la 5G qui arrivera en France en fin d’année et se montre plutôt confiant, sans pour autant vouloir se précipiter.
Chaque opérateur y va de son commentaire. Après SFR, c’est au tour d’Orange de commenter l’annonce des enchères 5G qui se tiendront en septembre prochain. Si l’ex-France télécom s’annonce prêt pour la nouvelle génération de téléphonie mobile, son patron explique que rien ne sert de courir dès le lancement.
Interviewé par Les Echos, le patron de l’opérateur historique déclare que ce dernier sera “parmi les premiers dans la 5G“, car il croit en cette technologie, “contrairement à d’autres manifestement“. Une pique lancée à SFR et Bouygues qui se sont tous les deux montrés frileux sur la nouvelle génération de téléphonie mobile.
Interrogé sur le prix de base des fréquences qui seront mises aux enchères entre le 20 et le 30 septembre, Stéphane Richard reste assez philosophe : ” Bien sûr, nous aurions préféré un prix moins élevé. Mais on peut difficilement dire que les télécoms ont été peu touchés pendant la crise et demander une baisse du prix ! “. Cependant, pour lui, c’est au niveau du déploiement de cette technologie qu’il faudrait une adaptation dûe à la crise économique. “Il faudrait alléger” le rythme du déploiement explique-t-il, ce que l’Arcep a déjà fait en levant l’obligation de lancer la 5G dans deux villes d’ici la fin de l’année. Rien n’a encore été annoncé concernant les paliers suivants à respecter établis dans le cahier des charges de l’Arcep. L’opérateur veut aller à son rythme, jugeant que “commercialiser la 5G alors que les smartphones compatibles ne sont pas encore très présents n’a pas beaucoup d’intérêt“.
Cependant, Stéphane Richard insiste sur le fait que l’intérêt actuel de la 5G est d’augmenter la capacité des réseaux, même si ceux-ci ont été à hauteur de la crise sanitaire. “Chaque année, nos réseaux mobiles enregistrent un trafic en hausse de 40% à 50%” précise-t-il.
Comme SFR l’a fait, Orange appuie sur l’importance de différencier une “vraie 5G” d’une “fausse”, mais veut également se montrer “très vigilant à ce que certains ne soient pas avantagés par rapport à d’autres“. Notamment, dans le cas de la 4G par exemple où le le gendarme des télécoms a autorisé Bouygues à réutiliser des fréquences 3G pour sa 4G, ou encore SFR et sa “fibre qui était en réalité du câble“.
L’opérateur est donc confiant, mais ne veut pas se jeter dans une course effrénée sans réfléchir. “Il faudra faire les comptes” explique Stéphane Richard. Rendez-vous en fin d’année 2020, pour la commercialisation des premières offres 5G en France.
Source : Les Echos (version papier)
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