JO de Paris 2024 : les défis techniques relevés par l’ANFR

JO de Paris 2024 : les défis techniques relevés par l’ANFR

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui a eu lieu vendredi dernier sur la Seine, a été un spectacle époustouflant réunissant chanteurs, danseurs, acrobates et les athlètes des 206 délégations olympiques. Cet événement grandiose, suivi par plus de 23 millions de téléspectateurs, n’aurait pas été possible sans l’implication discrète, mais essentielle de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR).

Durant les quatre heures de spectacle, l’ANFR a joué un rôle crucial en gérant 1 400 fréquences autorisées. Cette gestion rigoureuse a permis d’assurer la diffusion des images à travers le monde et de maintenir une communication fluide entre les organisateurs et les équipes de sécurité.

Un défi logistique en milieu urbain

Organiser une telle cérémonie sur les six kilomètres de la Seine, en plein cœur de Paris, a représenté un défi particulier. Contrairement à une cérémonie dans un stade, le cadre citadin impose de gérer un environnement déjà saturé d’usages sans fil. Selon un communiqué de l’ANFR, cette mission délicate a été menée à bien grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes, qui ont travaillé en trois phases principales :

  • L’assignation des fréquences : Distribution des fréquences nécessaires à tous les services impliqués.
  • Le contrôle de conformité : Vérification des équipements radioélectriques entrant sur le site pour prévenir toute perturbation.
  • Le monitoring : Surveillance continue pour éviter et résoudre les brouillages éventuels.

Des chiffres impressionnants

Voici quelques chiffres qui illustrent l’ampleur de cette mobilisation :

  • 1 400 fréquences autorisées : y compris une centaine pour la diffusion des images, telles que les caméras sur les bateaux et les ponts.
  • 600 fréquences opérationnelles PMR : utilisées par les organisateurs et les équipes de sécurité via des talkies-walkies.
  • 1 autorisation 5G privée : délivrée par l’Arcep pour la captation des images depuis les bateaux transportant les athlètes.
  • 2 autorisations de fréquences : accordées par l’Arcom pour les liaisons opérationnelles du spectacle.
  • 600 fréquences pour les micros et oreillettes : nécessaires pour les interviews et les vidéo-reportages.
  • 12 000 équipements radio contrôlés : incluant talkies-walkies, caméras et microphones sans fil.
  • 5 récepteurs nodes : spécifiquement déployés pour l’occasion.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox