NRJ conteste la décision de l’Arcom de ne pas renouveler la fréquence de NRJ 12
NRJ ne digère pas la décision de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), prise le 24 juillet dernier, de ne pas renouveler la fréquence de NRJ 12.
Le conseil d’administration du groupe, réuni ce mardi, a exprimé son indignation face au manque de transparence de l’Arcom, déclarant que « NRJ 12 ne dispose d’aucune information sur les motifs qui ont conduit l’Arcom à ne pas présélectionner la chaîne ». NRJ prévoit de défendre vigoureusement ses intérêts en utilisant tous les recours possibles.
Une incompréhension totale pour le groupe NRJ
Maryam Salehi, directrice déléguée à la direction générale du groupe NRJ, a confié au Figaro : « C’est incompréhensible, encore plus à un moment où notre pôle télévision atteint la profitabilité. Sur quels motifs se fonde l’Arcom ? Nous respectons pourtant toutes leurs obligations. » Cette décision intervient alors que NRJ 12, présente sur la TNT depuis près de vingt ans, continue de trouver son public avec environ 5 millions de téléspectateurs par jour, dont une audience majoritairement jeune.
Les raisons évoquées par l’Arcom
L’Arcom reproche à NRJ 12 ses nombreuses rediffusions, ce qui n’a pas convaincu le régulateur en termes d’intérêt public et de pluralisme. Après avoir auditionné les représentants de 24 projets, les neuf membres du collège de l’Arcom ont sélectionné les candidats pour l’attribution des 15 canaux disponibles. Cette sélection marque une nouvelle ère avec l’entrée du groupe Ouest-France et du groupe CMI France de Daniel Kretinsky sur le petit écran, prévue pour fin février 2025.
Les options de recours pour NRJ
Face à cette situation, NRJ envisage de déposer un recours devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative en France. Le groupe attend des explications claires de l’Arcom avant de finaliser sa stratégie juridique. Cette démarche montre la détermination de NRJ à défendre sa chaîne et à comprendre les véritables raisons de cette non-sélection.
Source : Le Figaro