Canal+ et Netflix renouvellent leur partenariat au bilan “très positif” sur bien des points
Après un premier accord inédit en 2019, Canal+ et Netflix continuent leur aventure qui est très bénéfique pour la filiale de Vivendi.
Il y a cinq ans, Canal+ et Netflix annonçaient un accord de distribution, le premier de la part d’un acteur de streaming avec la chaîne cryptée et il fut très important pour l’évolution de Canal. En effet, bien qu’il reste un éditeur de contenus, ce premier accord a été la pierre angulaire d’un virage important : celui qui a transformé la marque en agrégateur de service alors qu’elle était “considérée comme une simple chaîne linéaire“, explique Emilie Pietrini, directrice de la marque.
Une fois son “principal compétiteur” convaincu, les autres ont suivi : Disney+, Apple TV+, Paramount+ et bientôt Max (HBO) et la prolongation de l’accord de distribution permet à Canal+ de garder son statut d’agrégateur. Le partenariat concerne la France, mais aussi la Pologne et Canal ne s’interdit pas de l’étendre à d’autres territoires puisque le premier bilan est “très positif en termes de recrutement, de fidélisation et d’image” explique la directrice des acquisitions de contenus du groupe.
“Sans Netflix, certains téléspectateurs ne se seraient pas abonnés à Canal+”
L’intégration de Netflix dans certaines offres est bien sûr un bon point pour le recrutement, mais aussi pour redonner un coup de jeune à la marque, comme Canal l’a fait en lançant son offre Rat+ qui a rapporté plus de 500 000 abonnés de moins de 26 ans. L’avantage pour les consommateurs, explique Emilie Pietrini, est double : cette agrégation “crée une simplicité dans l’usage,alors que l’offre de divertissement devient de plus en plus fragmentée à mesure que de nouveaux acteurs se lancent. Aujourd’hui, une majorité de programmes, dont les grandes franchises du divertissement, est disponible au même endroit, sur Canal+“. Sans oublier le fait que prendre toutes ces offres de streaming au sein d’un même abonnement permet des économies “de l’ordre de 50%”, d’après le groupe.
Source : Le Figaro