A l’approche des élections européennes qui doit donc voir naître une nouvelle commission , plusieurs acteurs majeurs des télécoms du Vieux Continent, comme Nokia, Ericsson, Orange ou Vodafone réclament une révision de la régulation du secteur, avec en particulier plus de consolidation.
Le lobbying des télécoms est important dans les institutions européennes en ce moment. Aux yeux des géants du secteur, le moment est bien choisi pour être entendu par la sphère politique et faire valoir leur souhait de revoir la réglementation pour qu’elle évolue sur l’ensemble du continent. Orange, Nokia ou Vodafone redoublent ainsi d’efforts pour que leurs idées soient prises en compte par la prochaine commission qui sera créée suite aux élections de juin.
Ainsi, ce mercredi, Ericsson et Nokia ont envoyé une lettre commune avec l’opérateur britannique Vodafone, appelant les décideurs à poser les fondements d’un “véritable marché unique numérique” dans l’UE, et à combler le déficit d’investissements dans les réseaux tout en évitant “d’introduire des charges réglementaires inutiles”. Un argumentaire similaire à celui d’Orange le 12 avril dernier, qui a publié un manifeste sur le sujet.
Tous, équipementiers comme opérateurs, estiment que le secteur va se heurter à un mur sans changement de réglementation, “les opérateurs européens souffrent d’un manque cruel de retour sur leurs investissements dans les réseaux”, déplore l’opérateur historique français, citant les difficultés rencontrés par Vodafone, Telecom Italia ou Telefonica. Ces derniers n’auraient pas les moyens de débourser les 200 milliards d’euros qui manquent pour apporter une connectivité d’un gigabit par seconde à toute l’UE d’ici à 2030, ce qui est pourtant l’objectif fixé par les autorités européennes. Ainsi, le cadre réglementaire devrait être modernisé et surtout, les opérateurs et équipementiers réclament “une nouvelle approche du contrôle des fusions“. « La barre en matière de consolidation sur les marchés nationaux est trop haute » estime Orange. Un projet déjà envisagé par la commission actuelle.
Le souhait est assez clair : la facilitation du passage de quatre à trois opérateurs dans certains pays, ce qui assurerait une certaine sécurité financière pour les trois telcos restants. Une idée qui est assez mal vue du côté de Bruxelles. D’autres réclamations, déjà assez connues, sont réitérées : harmonisation des procédures d’attribution de fréquences mobiles, contribution financière des géants du net au financement des réseaux…
Source : La Tribune
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