5G : Orange et SFR testent les ondes millimétriques
L’utilisation des bandes de fréquences 26 GHz n’est pas encore d’actualité sur le territoire français, mais plusieurs expérimentations sont déjà en cours, notamment chez Orange et SFR.
Si pour l’heure, les fréquences millimétriques ne sont pas encore réellement prêtes à être utilisées en France, plusieurs acteurs s’y intéressent et font des essais à travers l’Hexagone. D’après les données de l’Arcep, régulateur des télécommunications, 9 expérimentations ont été autorisées sur ces fréquences très hautes.
Cette bande offre une portée très limitée tout en offrant de forts débits, il faudra multiplier les petites antennes (small cells), dans les centres-villes, ou dans des lieux bien précis, en les dissimulant pour les positionner au plus proche des utilisateurs.
Parmi les détenteurs d’une autorisation délivrée par l’Arcep, on compte trois sites exploités par Orange en Bretagne, région PACA et en Bourgogne Franche-Comté. Mais ce n’est pas le seul opérateur à s’y essayer, SFR a également été autorisé en 2023 à utiliser ces bandes fréquences en Île-de-France, jusqu’en juin 2024.
D’autres acteurs comme SNCF, TDF et EDF mènent également leurs propres expérimentations. L’Arcep vient par ailleurs de lancer une carte interactive permettant de suivre les expérimentations 5G en cours en métropole. Outre les 26 GHz, des sites 2.6 GHz, 3.8-4.0 GHz sont aussi concernés.
On note ainsi que ni Bouygues Telecom ni Free ne s’essaient à cette bande si particulière. Du côté de l’opérateur de Xavier Niel, pas de surprise sur ce point puisqu’il avait déjà indiqué ne pas être intéressé par l’utilisation de ces fréquences, notamment par manque de spectre et le fait qu’aucun smartphone ne soit compatible.