Advertisement
Categories : Brèves

Clin d’oeil : face à un brouillage volontaire de réseau 3G, il suffit d’agiter son bâton de gendarme pour faire respecter la loi

Advertisement

Lors d’une enquête dans une affaire de brouillage de réseau mobile, l’ANFR n’a eu qu’à agiter son bâton de gendarme. En quelques minutes, l’affaire était résolue.

Ayant constaté un brouillage de son réseau mobile 3G dans la commune de Gagny, dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France, un opérateur a fait un signalement à l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) le 30 mars dernier. Jugeant le cas prioritaire, avec la présence de l’établissement public de santé de la ville dans la zone concernée par le brouillage, le gendarme des ondes a dépêché dès le lendemain des agents.

Le fauteur de trouble n’a pas tardé à être identifié et localisé. Il s’agissait d’un brouilleur de téléphonie mobile se trouvant dans un immeuble avec plusieurs appartements au-dessus d’un local professionnel. La vérification a confirmé la localisation du brouilleur dans l’un des appartements. Sauf que personne ne souhaitait ouvrir pour donner accès à la cage d’escalier, ce qui aurait permis d’effectuer des mesures devant chaque porte et de localiser plus précisément le brouilleur.

Pour accélérer les choses, les agents de l’ANFR ont décidé d’agiter leur bâton de gendarme. Ils ont alors sonné à nouveau à chaque interphone, afin de rappeler que l’usage d’un brouilleur est strictement interdit et que le perturbateur serait de toute manière identifié avec à la clé une taxe forfaitaire de 450 euros pour frais d’intervention. L’argument a fait mouche puisque le brouillage a cessé dans les minutes qui ont suivi.

L’ANFR conçoit qu’il n’y a pas eu de conséquence pour le contrevenant (pas de taxe ni de transmission d’un procès-verbal au Procureur de la République), faute de constat visuel de l’équipement et d’identification de la personne l’utilisant, mais insiste sur le fait que le brouillage a cessé. Chose d’ailleurs confirmée dans la foulée par l’opérateur.

En guise de piqûre de rappel, les agents sont retournés sur les lieux le lendemain pour glisser dans chaque boîte aux lettres un document de l’ANFR reprenant les textes sur les brouilleurs avec les sanctions correspondantes. Comme le rappelle le gendarme des ondes : “Posséder ou utiliser un tel dispositif constitue une infraction punie de six mois d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende”.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Dimitri Tamion

Advertisement

Articles récents

Free corrige une fonctionnalité récemment lancée sur son application d’espace abonné Free Mobile

L'application Free a reçu une nouvelle mise à jour sur iOS 2.5.3. De plus en…

19 novembre 2024

Vol de données en série : Auchan, nouvelle victime des hackers

C’est une mauvaise nouvelle qu’Auchan a dû annoncer à ses clients dans un e-mail cette…

19 novembre 2024

Abonné Livebox : Orange met à jour ses décodeurs et ajoute une nouvelle fonctionnalité

Orange a récemment mis à jour ses décodeurs pour intégrer une mise en veille lorsque…

19 novembre 2024

La Freebox attendue au tournant face aux concurrents, y a-t-il un pilote chez Free ? Vos meilleures réactions à l’actu de Free et des télécoms

Univers Freebox traite de l’actualité de Free et des télécoms et a toujours été un…

19 novembre 2024

SFR lance un nouvel avantage client pour se démarquer sur le fixe avec “la remise seconde box”

L'opérateur au carré rouge permet désormais de bénéficier d'une réduction de  5€/mois pour la souscription…

19 novembre 2024

Free lance une nouvelle publicité avec Reef en Père Noël pas très sympa

Reef se pare aux couleurs des fêtes dans une nouvelle publicité, mais pour l'esprit de…

19 novembre 2024
Advertisement