TDF a récemment annoncé la cession au groupe Bolloré de 8 des 11 licences Wimax régionales détenues par sa filiale HDRR. Vous ne croyez plus au Wimax ?
Au contraire, mais les données du marché ont changé depuis l’acquisition des licences en 2006. Le projet de TDF pour le Wimax était un projet national d’aménagement du territoire numérique. HDRR se positionnait comme un opérateur de gros pour les fournisseurs d’accès Internet afin d’offrir de l’Internet haut débit dans les zones inéligibles ou mal desservies en ADSL.
Le problème est que les terminaux compatibles avec la norme 16e du Wimax ont mis plus de 18 mois à être disponibles sur le marché. Entre temps, France Télécom, qui n’avait pas obtenu de licence régionale Wimax, a élargi sa couverture en ADSL du territoire en ouvrant des nœuds de raccordement d’abonnés dans les zones d’ombres. Les collectivités locales ont de leur côté développé des DSP et des réseaux d’initiative publique. Les licences ne couvraient plus qu’une partie du territoire alors que le déploiement du Wimax nécessitait un acteur national. Du coup, la fenêtre de tir avec les FAI, futurs clients potentiels de notre réseau d’infrastructure Wimax, s’est refermée. Notre projet n’était donc plus économiquement viable. Il faut une envergure nationale pour déployer un réseau Wimax rentable, ce qui est le cas de la société Bolloré Télécom aujourd’hui.
L’intégralité de l’interview est disponbible sur le JournalduNet
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