5G : l’Arcep prolonge d’un an son “guichet d’expérimentations” pour créer de nouveaux usages, Orange et Bouygues participent
Les industriels et autres acteurs souhaitant expérimenter les usages de la 5G, le pourront jusqu’au 31 décembre 2024.
Lancée en mars 2022, le guichet d’expérimentations en bande 3,8 – 4,0 GHz à destination des industriels et acteurs souhaitant expérimenter de nouveaux cas d’usages de la 5G donne aujourd’hui satisfaction à l’Arcep. ” Nous tirons un bilan positif et constatons la diversité des acteurs représentés, couvrant des secteurs variés de l’économie (industrie, énergie, santé ou encore événementiel), et ce dans plusieurs régions du territoire métropolitain”, a indiqué le régulateur, le 14 décembre.
Parmi les acteurs participants à ces expérimentations 5G, on retrouve notamment Orange, Bouygues Telecom, EDF, Axians, Acome, Thales, Airbus, Capgemini, Ericsson, Nokia, Safran, SNCF, Qualcomm et même le Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris.
Les usages expérimentés concernent principalement la mobilité connectée, l’internet des objets, la ville intelligente, la réalité virtuelle, la télémédecine, l’industrie du futur, la vidéo UHD, et des tests techniques.
Depuis sa mise en place, le gendarme de télécoms a délivré 81 autorisations d’utilisation de fréquences contre 25 en décembre 2022. L’Arcep annonce ainsi prolonger une nouvelle fois ce guichet jusqu’au 31 décembre 2024 pour permettre d’autres expérimentations et, le cas échéant, prolonger les expérimentations en cours. Les modalités d’attribution prévues sont reconduites à l’identique.
“Le dispositif s’adresse aux acteurs industriels ou logisticiens, “verticaux” des secteurs de l’énergie, de la santé, ou encore de la ville intelligente. Proche de la bande “cœur” de la 5G, la bande de fréquences choisie permettra à ces acteurs d’accéder rapidement à un écosystème d’équipements radios et de terminaux varié et mature. Les demandeurs peuvent solliciter la mise à disposition d’un maximum de 100 MHz de spectre par acteur entre 3800 et 4000 MHz, sous forme d’autorisation locale d’utilisation de fréquences à visée expérimentale, pour une durée de trois ans”, explique l’Arcep. Pour en savoir plus sur ces expérimentations, le régulateur met à disposition un tableau de bord dédié sur son site internet.