Les revenus du roaming baissent chez les opérateurs à cause du Coronavirus, Free relativise
Le tourisme international connaît actuellement un coup d’arrêt total, pandémie de Coronavirus oblige. En conséquence, les revenus du roaming baissent drastiquement chez les opérateurs français. Pour Free, la perte est relative.
Confinement, frontières et aéroports fermés, avions au sol, vacances annulées, la pandémie impacte inévitablement le secteur du tourisme et par extension les revenus du roaming chez les opérateurs dans le monde et notamment en France, l’un des pays les plus visités. Chez SFR, une baisse de 70% a été enregistrée en mars, rapporte les Echos. Orange et Bouygues ne donnent pas de chiffres mais s’attendent à une chute. De son côté, Free relativise. Pour sa part, ces revenus ne représentent « plus grand-chose ». L’opérateur l’explique par sa stratégie de permettre à ses abonnés d’utiliser son forfait à 19,99€ sans surcoût dans 70 pays partout dans le monde. « On est vraiment dans l’épaisseur du trait », indique t-il.
Il faut dire aussi que depuis la fin des frais d’itinérance dans l’UE en juin 2017, les opérateurs en Europe touchent seulement le roaming extra-européen, qu’il soit entrant ou sortant. Aujourd’hui, l’itinérance ne représente qu’1 % des revenus globaux des opérateurs européens contre 6% dans le monde, selon Moody’s, un expert en analyse financière d’entreprises commerciales.
Quoiqu’il en soit la crise sanitaire a stoppé le flux dans les deux sens. Les voyageurs étrangers ont annulé leur vacances dans l’hexagone. Selon un opérateur « le roaming, c’est de la marge pure, rappelle un opérateur. On facture une minute d’appel à 40 ou 50 centimes, et 1 ou 2 euros le giga de données, sans aucun coût supplémentaire pour l’opérateur ». Le manque à gagner est donc non négligeable.
Source : Les Echos