L’IA pour les nuls avec Iliad

L’IA pour les nuls avec Iliad

Fort de son récent investissement dans le secteur, Scaleway, la filiale cloud d’Iliad explique le b.a.-ba de l’IA dans une vidéo.

Le 26 septembre dernier, Iliad annonçait un investissement de 200 millions d’euros dans l’Intelligence Artificielle, et l’acquisition d’un supercalculateur dédié à cette technologie.

Si elle a bien fait parler d’elle ces derniers temps, les détails peuvent rester assez flous pour tout le monde. Iliad propose ainsi une vidéo expliquant certains points d’intérêts.

L’IA est “en plein boom”, explique Damien Lucas, directeur général de Scaleway et il ne s’agit pas simplement de programmation. Derrière l’intelligence artificielle se cache un besoin “d’être capable de concevoir un modèle qui soit capable d’apprendre et ensuite de restituer ce qu’il aura appris” pour réaliser les opérations demandées.

L’IA fonctionne en plusieurs temps, tout d’abord, il est nécessaire structurer la donnée qui va servir de base d’apprentissage pour le modèle que vous entendez développer.  Vient ensuite la phase la plus longue, soit l’apprentissage. Enfin, l’étape que l’on connaît en tant qu’utilisateurs, l’inférence : le temps où on peut utiliser l’IA avec ce qu’elle a appris.

Pour développer un modèle, une forte capacité de calcul est nécessaire et c’est en cela que le supercalculateur de NVIDIA est important dans la stratégie d’Iliad pour le domaine de l’intelligence artificielle.  Adrienne Jan, CPO Scaleway explique que des processeurs spécifiques doivent être fabriqués pour gérer la puissance de calcul, et qu’ils ont donc choisi le leader dans la construction de ces derniers : NVIDIA. Un choix “d’excellence”.

Cet investissement permet à Scaleway de mettre à disposition le supercalculateur pour des start-ups, des grands groupes ou même des labos de recherche pour qu’ils puissent bénéficier de la puissance de calcul proposée et entraîner leurs modèles. Mais Scaleway propose aussi des produits d’inférence, soit de gestion de modèles entraînés.

Le but derrière cet investissement massif est aussi de proposer un outil souverain européen, “ça n’existait pas en Europe et ça, ça empêchait les modèles d’être développés, conçus et entraînés en Europe” explique Damien Lucas.

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox