Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms : l’échec à 15 milliards d’Iliad, la Freebox Révolution passe au niveau supérieur, SFR s’attaque à Free Mobile…
Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…
11 octobre 2011 : La Freebox Révolution évolue encore plus
Près d’un an après son lancement, la box emblématique de Free se développe ! Le 11 octobre 2011, l’opérateur annonçait également une salve de nouveautés sur sa Freebox Révolution. Au programme : l’intégration du protocole Flash, permettant aux Freenautes d’accéder à tous les contenus du net (sites et vidéos) lorsqu’ils utilisaient le navigateur présent sur leur box, mais ce n’est pas tout.
En effet, Free offrait également la possibilité de créer ses Bouquets Persos, pour que chaque utilisateur puisse créer sa propre liste de chaînes favorites et a revu par la même occasion le guide des programmes, avec une navigation fluide et qui permet de sélectionner rapidement un programme, d’en obtenir le détail et de lancer un enregistrement. Enfin, dernière nouveauté annoncée : la possibilité pour le player de lire les Blu-Ray 3D. Si cette nouveauté est plutôt bienvenue, la 3D n’aura cependant pas vraiment l’occasion de se démocratiser… Si vous vous êtes équipé et que vous ne le savez pas : la Freebox lit la 3D !
11 octobre 2011 : Red by SFR est né sous un autre nom
SFR a bel et bien lancé le 11 octobre 2011 sa réponse aux forfaits « B&You » de Bouygues Telecom et « Sosh » de Orange. Les Séries Red de SFR proposaient ainsi 4 forfaits sans engagement exclusivement disponibles depuis Internet. Même si le nom changera au fil des ans, Red By SFR est bien né ce jour-là, avec pour objectif de contrer le lancement de Free Mobile.
12 octobre 2000 : l’indestructible Nokia 3310 débarque
Un téléphone portable devenu iconique. Souvenez-vous d’une époque sans smartphones : qui pouvait bien être la star des téléphones portables ? Il a été lancé le 12 octobre 2000 par Nokia, avec un écran de 84×48 pixels et une compatibilité au simple réseau GSM. Plus petit et plus léger que son prédécesseur, le Nokia 3310 est depuis devenu la madeleine de Proust de nombreuses personnes nées avant les années 90, mais a su également devenir culte. Vendu aux alentours de 300 €, le téléphone a pourtant été vendu à 126 millions d’exemplaires environ et s’est intégré dans la culture populaire grâce à deux aspects bien spécifiques : son emblématique Snake II pré-installé et enfin… sa réputation d’être indestructible !
Les vidéos et images prouvant la robustesse du téléphone sont légions sur le Web, avec des tests plus ou moins crédibles
12 octobre 2017 : le réseau SFR change de nom
Un changement qui aura surpris plus d’un utilisateur. Le 12 octobre 2017, dans sa stratégie de regrouper toutes ses offres sous une marque unique, l’opérateur SFR a changé le nom de ses réseaux affiché sur les smartphones. Les abonnés ont ainsi découvert SFR Altice en haut de leur appareil à la place du bon vieux SFR. Une stratégie qui sera finalement abandonnée en 2018, les Français connaissant bien plus SFR qu’Altice en général.
13 octobre 2014 : Iliad jette l’éponge et n’achètera pas T-Mobile US
Une date qui restera à jamais gravé dans l’esprit de Xavier Niel. Le 13 octobre 2014 Iliad a annoncé mettre fin au projet d’acquisition de 56,6% pour 15 milliards de dollars de T-Mobile US après des échanges avec son actionnaire majoritaire Deutsche Telekom, Son offre a été rejetée par le conseil d’administration de T-Mobile US. A la suite de ce rejet, la maison-mère de Free a mis en place un consortium avec deux fonds de private equity de premier plan et de grandes banques internationales permettant d’améliorer significativement les termes de son offre en accroissant le montant en numéraire et en augmentant la part du capital de T-Mobile US acquise de 56,6% à 67%. En vain…