Infranum, fédération des industriels de la fibre et du numérique , plaide pour un plan de continuation des infrastructures, pour éviter une “inertie de 12 mois” dans le déploiement FTTH en France due à l’épidémie de COVID-19.
Avec le confinement actuel dû à la crise sanitaire, la France tourne au ralenti y compris en ce qui concerne le déploiement de la fibre optique. Pour éviter un “scénario catastrophe” InfraNum demande l’aide de l’Etat pour permettre au secteur de rester à flots.
D’après un communiqué d’InfraNum, la fédération explique que la situation est urgente, ne serait-ce que pour limiter les dégâts. En effet, la crise sanitaire actuelle a donné un sacré coup de frein au déploiement de la fibre optique en France. Les industriels tirent la sonnette d’alarme pour éviter un arrêt complet de la production au 2nd semestre 2020 .
Cet arrêt pourrait entraîner “une perte de chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros et la mise au chômage technique de 20 000 collaborateurs dès ce trimestre, dont de possibles licenciements et un réemploi très progressif, c’est-à-dire partiel jusqu’au début 2021”.
Outre ces pertes financières colossales, le déploiement FTTH mettrait énormément de temps à s’en relever. 12 mois seraient ainsi nécessaires pour redémarrer la production, ce qui aurait “des conséquences sociales et économiques dramatiques.“
Une mobilisation totale de tous les acteurs (ensemble de la chaîne logistique sous-jacente -travaux publics, énergie, transport etc), collectivités donneurs d’ordres et Etat est donc demandée par les professionnels du secteur.
Si elle salue le soutien de l’Etat pour le maintien de l’activité dans le secteur, la fédération exprime également le besoin urgent que l’industrie continue de tourner, même “au ralenti“. Une urgence pour le secteur qui nécessite des mesures prises par le Gouvernement “d’ici à la fin du mois“.
La filière annonce que les professionnels travaillent avec l’Etat et les associations de collectivités pour “assurer le plus vite possible le maintien de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement des communications électroniques”. C’est à dire notamment le maintien des activités de travaux publiques, la fourniture de matériel et la disponibilité de transports à prix régulés.
Une enquête a également été réalisée indiquant qu’un salarié sur deux parmi les adhérents de la fédération sont au chômage partiel après une semaine de COVID-19. “La machine s’enraye et ce n’est qu’un début” assène-t-elle.
Les principales problématiques sont, à court terme, la difficulté des industriels à équiper leurs collaborateurs d’équipements de protection. A plus long terme, un soutien financier est jugé nécessaire, adapté selon la situation, pour un redémarrage de la filière. Une urgence dans le cadre du plan THD, d’après le président d’InfraNum : « Il est impérieux d’éviter un arrêt total de la production dans le secteur des infrastructures numériques car ce scénario coûterait plus cher à l’État que son soutien franc et immédiat à la filière. »
La sonnette d’alarme est tirée par le secteur, il reste à voir comment le gouvernement répondra à leurs attentes.
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