L’Arcom veut que TikTok, M6, TF1, Netflix permettent à leurs abonnés de baisser la qualité vidéo
Le régulateur de l’audiovisuel a publié ses recommandations pour réduire l’impact environnemental des services tombant sous son autorité.
Plus d’informations et la possibilité de baisser la qualité de l’image… L’Arcom s’est penchée sur l’impact environnemental de la diffusion audiovisuelle et a publié hier une recommandation à destination des opérateurs de ce type de services (TF1, M6, France Télévisions, Netflix, etc.) et des plateformes numériques comme YouTube ou Tik Tok.
Ces acteurs sont priés de rendre facilement disponibles des réglages peu énergivores, permettant par exemple de baisser la qualité de l’image si l’utilisateur le souhaite. Le régulateur propose par exemple de recommander des paramètres d’utilisation sobres en énergie, rapidement accessibles et faciles à mettre en place pour l’utilisateur.
Il est également recommandé de mieux informer les utilisateurs quant à l’impact environnemental lié au streaming, avec des informations générales et pédagogiques relatives à ce dernier. Les informations doivent par exemple noter que plusieurs acteurs participent à cet impact (réseaux, fabricants, centres de données, services de streaming et même utilisateurs) et souligner que l’intensité de l’impact est dû à plusieurs facteurs “en particulier les choix en matière de qualité d’image, les modalités techniques d’accès et la combinaison des deux“. Les actions menées par ces différents acteurs pour lutter contre cet impact ou le réduire seraient par ailleurs indiquées, mais aussi celles que l’utilisateur peut mettre en place : éteindre les terminaux lorsqu’ils ne sont pas utilisés, privilégier l’accès aux contenus en réseau fixe, baisser la qualité de l’image…
D’autres points d’informations sont envisagés, comme la diffusion d’une campagne de communication commune de sensibilisation. “Cette campagne peut prendre différentes formes à adapter selon la catégorie d’acteur concernée, y compris la diffusion de programmes consacrés à l’environnement.Il peut ainsi s’agir d’une approche éditoriale (par exemple au travers de sujets dédiés à l’impact environnemental de la consommation audiovisuelle lors de programmes réguliers tels que les magazines, journaux télévisés, émissions thématiques, aux heures de grande écoute) ou du relais d’une campagne nationale telle que la campagne Alt Impact de l’ADEME” explique l’Arcom. Pour que les informations soient encore plus juste, une méthodologie commune de l’impact environnemental des usages audiovisuels serait nécessaire selon le régulateur.