Coronavirus : le gouvernement invite à la prudence concernant les arnaques en ligne
La DGCCRF invite les internautes à la prudence en ces temps de confinement et d’importante présence en ligne. La menace n’est pas seulement physique. Elle est également virtuelle, avec certains sites Internet profitant du contexte anxiogène.
Sur son portail, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes rappelle qu’il faut rester prudent dans la vie réelle en respectant les gestes barrières (se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude, proscrire les poignées de main et les embrassades, etc.), mais qu’il convient aussi de l’être en ligne. “Depuis l’apparition des premiers cas de Coronavirus, les arnaques de la part de sociétés et d’individus malveillants se multiplient”, souligne-t-elle.
Soulignant que leur vente “n’est possible que sur prescription médicale et en pharmacie”, elle indique qu’il faut éviter les sites Internet cherchant à vendre des médicaments censés agir contre le virus. En plus de se mettre dans l’illégalité, l’internaute s’expose à des risques pour sa santé. Toujours à propos de médicaments, la répression des fraudes indique “que la vente en ligne de paracétamol a été suspendue” et “que les annonces sur Internet proposant ce médicament sont donc frauduleuses”.
Concernant les attestations de déplacement, faites sur l’honneur ou par l’employeur, la répression des fraudes pointe du doigt “des sites qui proposent de vous délivrer des attestations de déplacement contre rémunération”. C’est une arnaque, sachant que les modèles sont gratuits. Elle parle également des “sites proposant d’éditer une version numérique de cette attestation”, avec le risque de fournir des données personnelles sensibles. Rappelons à ce propos que la version présentée sur smartphone n’est pas valable. Sont seulement valables les attestations officielles imprimées ou recopiées sur papier libre.
La répression des fraudes évoque par ailleurs le cas des produits alimentaires et non alimentaires (aliments, compléments alimentaires, huiles essentielles, vaccins, purificateurs d’air, lampes, etc.) promettant de protéger ou guérir du coronavirus. La présentation en tant que telle “relève de la pratique commerciale trompeuse”. Vous voilà prévenus, si vous en voyiez passer sur la Toile.
Dans d’autres registres, la répression des fraudes rappelle “les dépistages du Coronavirus sont uniquement effectués par les autorités sanitaires” et que “la décontamination des logements privés n’est pas prévue à ce jour par les services de l’État”.