Gestes “barrière” : le “ticket SMS” déployé chez Bouygues, SFR et Orange, des discussions en cours avec Free
Un nouvel outil pour éviter le contact avec les chauffeurs de bus a été déployé sur l’ensemble des lignes franciliennes : l’achat d’un ticket par SMS.
Si les déplacements sont très restreints sur l’ensemble du territoire dans ce contexte d’épidémie, certains français doivent continuer à se déplacer en transport en commun pour aller travailler ou faire leurs courses par exemple. En Île de France, un nouveau système d’achat de ticket pour ceux qui n’ont pas d’abonnement vient d’être déployé avec l’accord de Bouygues, Orange et SFR, et des discussions sont en cours avec Free pour le mettre également en place.
Un SMS envoyé pour un ticket, moins de contacts dans les bus
Le service était déjà testé depuis un an sur plusieurs réseaux, mais face à l’urgence sanitaire dû à l’épidémie de Coronavirus, le nouveau système a été mis en place aujourd’hui pour tous les bus d’Île de France. Il s’agit simplement d’envoyer un SMS à un numéro dédié, le prix du ticket sera prélevé sur votre facture de téléphone.
Plus concrètement, comment le “ticket SMS” fonctionne-t-il ?. Si vous ne possédez pas de ticket lorsque votre bus arrive, ni d’abonnement, au lieu de donner une pièce de 2€ (le prix du dit ticket) au conducteur, dégainez votre téléphone. Il faut ensuite saisir un SMS comprenant le numéro de ligne de votre bus à l’un de ces numéros : 93800 pour les bus RATP à Paris et en petite couronne ou 93100 pour les bus en moyenne et grande couronne.
Ce SMS est ainsi le ticket qui vous permettra de prendre le bus. Il est valable une heure sans correspondance. En cas de contrôle, le conducteur pourra vérifier lui même que vous avez envoyé ce SMS sur votre smartphone. Le prélèvement des 2€ se fera sur votre facture téléphonique si vous êtes abonné chez Orange, Bouygues ou SFR. Pour la mise en place du ticket SMS chez Free, des discussions sont en cours d’après le Parisien.
Un nouveau geste barrière possible donc, pour ceux qui doivent continuer de prendre les transports en commun et pour les chauffeurs de bus. Si le processus devait initialement être généralisé au printemps, la présidente d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse a demandé l’accélération de la mise en place du service face aux urgences sanitaires.